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Faune en détresse

Vous avez trouvé un animal et vous pensez qu’il a besoin de votre aide ?
Pas de panique, suivez le guide !

Avant tout, nous vous rappelons que la plupart des espèces sont protégées. La détention d’un animal sauvage est interdite par la loi.

Cette page est destinée à vous informer, mais il ne faut en aucun cas tenter de sauver l’animal vous-même.

Sachez également que les soins à la faune sauvage sont très différents des soins à la faune domestique et qu’on ne peut pas s’improviser soigneur. Pour favoriser les chances de survie de l’animal, les soins doivent être effectués par des professionnels équipés d’infrastructures adaptées. Plus vous attendez pour confier un animal blessé à des spécialistes et plus ses chances de retrouver sa liberté rapidement diminuent, jusqu’à le condamner.

Avant d’intervenir de quelques façons que ce soit, la toute première question à se poser est : est-il réellement en détresse ?

Ensuite, quelle que soit la situation et quelle que soit l’espèce, pour le bien de l’animal, il convient d’éviter certains gestes qui compromettraient sa survie et son retour à la vie sauvage :

Quelques conseils

Dessin barré d'une personne caressant un poussin

  • Ne pas garder l’animal contre soi, ni le caresser, ne pas lui parler : un animal sauvage n’est pas habitué au contact humain, cela le stresse donc beaucoup.
  • Ne pas forcer l’animal à manger : cela n’est pas son souci premier, sachant que chaque contact le stresse ! De plus, l’alimentation que nous avons à portée de main n’est pas toujours adaptée.
  • Ne pas mettre l’animal en contact avec un animal domestique : outre le stress engendré, vous exposez potentiellement votre animal à des maladies contagieuses.
  • Ne pas imprégner l’animal : ne pas le garder en captivité pour le familiariser ou le domestiquer. Le but des centres de sauvegarde est de relâcher les animaux dans leur milieu naturel avec leurs congénères, pour leur permettre de se reproduire et donc de protéger les effectifs de leurs espèces. Une fois imprégné, l’animal s’identifie à l’espèce humaine. Cela ne lui donne aucune chance de se reproduire, voire parfois de s’alimenter seul.

Pour savoir si l'animal est réellement en détresse, décrivez la situation :

Complétez le formulaire ci-dessous pour connaitre la marche à suivre adaptée à la situation à laquelle vous faites face. Tous les conseils qui vous sont présentés ont été élaborés avec le responsable du Centre de Sauvegarde pour Oiseaux Sauvages en détresse de la LPO.

J’ai trouvé…
Est-ce qu’il est vivant ?

S’il s’agit d’un seul individu :

  • Vous l’avez trouvé en pleine nature, laissez-le.
  • Vous l’avez trouvé dans l’espace public (dans la rue, dans un parc public, …) prévenez la commune de votre découverte afin que ses services d’hygiène s’en occupent.
  • Vous l’avez trouvé dans votre jardin, ne le mettez pas à la poubelle car cela peut causer des problèmes d’hygiène. Vous pouvez l’enterrer si vous le souhaitez, en prenant garde à ce que vos animaux domestiques ne puissent aller le déterrer. Ou bien déposer le cadavre en pleine nature, les espèces nécrophages le consommeront. Ne manipuler pas le cadavre d’un animal à main-nue.

Si vous trouvez plusieurs individus de la même espèce : cela n’est pas normal et il faut absolument prévenir la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) de votre département.

Avant de poursuivre, sachez que, parfois, certaines espèces peuvent rester immobile sans que cela ne soit un signe de détresse, c’est le cas notamment :

  • Des pigeons voyageurs* : il n’est pas rare de les voir se reposer près des habitations qui leur sont familières. Vous pouvez leur offrir eau et nourriture (graines) le temps qu’ils se reposent, ils finiront par retourner chez leur propriétaire.
  • Des faisans et autres espèces issues de l’élevage et lâchés pour la chasse au début de l’automne. Certains individus peuvent être retrouvés divaguant dans les jardins et à proximité des habitations. Ne leur donnez ni eau ni nourriture, ils partiront d’eux-mêmes.
  • Des cigognes ou hérons : se nourrissant entre autres de rongeurs, ils peuvent ainsi rester immobiles sur les bords de chemins ou de prés.

S’il s’agit d’un oiseau sauvage détenu en captivité, dans un piège ou chez un particulier : contactez les services de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) de votre département. Autrement, répondez à la question suivante.

S'il s'agit d'un oiseau bagué :

Le baguage des oiseaux sauvages constitue une source précieuse d’informations sur leur biologie : structure de leurs populations, âge, taux de mortalité, voies de migrations… Il peut contribuer efficacement, grâce à l’amélioration des connaissances, à une meilleure protection tant au plan national qu’international.

  • Si l’oiseau est simplement commotionné et qu’il repart : notez le numéro de la bague, le nom de l’espèce si possible, la date de la découverte, le lieu (lieu-dit ou commune) et les circonstances de sa découverte.
  • Si l’oiseau est mort : renvoyez la bague accompagnée des mêmes informations et indiquez si possible l’état du cadavre.

Envoyez les informations au Centre de Recherches par le Baguage des Populations d’Oiseaux (CRBPO) :
55 rue Buffon
75005 PARIS
Téléphone : 01 69 54 36 16

*Concernant les pigeons voyageurs, prenez contact avec la Fédération Colombophile Française :
54 Bd Carnot
59800 LILLE, Cedex
Téléphone : 03 20 06 82 87

Est-ce...
Est-ce qu’il est blessé (ailes pendantes, sang), affaibli ou dans l’incapacité de voler ?

Il n'est pas en détresse. Laissez-le tranquille.

La seule chose à faire est d’emmener l’oiseau en Centre de Sauvegarde le plus rapidement possible*. Plus vous attendez pour confier un animal blessé à des spécialistes et plus ses chances de retrouver sa liberté rapidement diminuent, jusqu’à le condamner. Pour plus de précisions sur la marche à suivre selon l'espèce, répondez à la question suivante.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’oiseau dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas. Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas, pour éviter que l’oiseau se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Oiseau vivant» + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).

*Il existe 3 cas particuliers selon que l'oiseau est blessé ou seulement affaibli ou dans l'incapacité de voler : les martinets, les grèbes et les oiseaux victimes de chocs contre les vitres.

Martinet noir-François Desbordes
Martinet à ventre blanc - François Desbordes
Les grèbes
Vous êtes face à

Cas particulier des martinets :

Un martinet adulte se distingue d'un jeune martinet par la longueur de ses ailes. Si elles sont très longues, qu’elles se croisent et dépassent la queue d’environ 1.5 cm, il s’agit d’un adulte. Dans le cas contraire, il s’agit d’un juvénile et il est impératif qu’il soit pris en charge par le Centre de Sauvegarde de votre secteur le plus rapidement possible.

Rater le premier vol est assez fréquent chez les martinets. S’il pèse au minimum 35 g, qu’il déploie ses ailes et essaye de s’envoler, cela veut dire qu’il est prêt à (re)partir ! Ainsi, trouvez un endroit enherbé (souple pour amortir l'atterrissage en cas d'échec), au mieux en pente douce, et mettez-le sur la paume de votre main bien tendue.

S’il ne repart pas, ou qu’il pèse moins de 35g, installez-le dans un carton et apportez-le au Centre de Sauvegarde de votre secteur. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Dans tous les autres cas ou dans le doute, il est préférable de contacter le Centre de Sauvegarde le plus proche de chez vous qui vous donnera les meilleurs conseils après analyse de la situation.

Pour tout conseil sur les martinets, nous vous conseillons le site très complet du centre de sauvegarde allemand de Frankfürt (site traduit) : 
https://www.mauersegler.com/found/?L=fr

Ainsi que la vidéo suivante de Wildlife Rescue Union : https://www.facebook.com/watch/?v=595569650610263

Cas particulier des grèbes :

Le grèbe est une espèce d’oiseau aquatique. A moins d’être blessé (ce qui nécessiterait de l'emmener immédiatement en Centre de Sauvegarde), il se peut simplement qu’il est juste besoin d’aide pour redécoller. En effet, le Grèbe a besoin d’une grande surface d’eau pour prendre son envol et il n’est alors pas nécessaire de l’emmener en Centre de Sauvegarde. Pour l’aider à reprendre son envol, vous devez d’abord vous assurer de son étanchéité. Pour cela :

  • Avant toute chose, protégez vos mains avec des gants et soyez vigilant au bec et aux griffes.
  • Capturez l’oiseau avec prudence, précautions et sans précipitation en prenant garde de maintenir ses ailes collées contre son corps et la tête cachée à l’aide d’un tissu épais comme une serviette, un vêtement… (être plongé dans l’obscurité le calmera). Ne jamais bloquer ou maintenir fermé son bec.
  • Placez-le dans un carton adapté à sa taille si possible (à défaut, il vaut mieux un carton un plus grand qu’un carton trop petit). Fermez bien le carton, pratiquez des petites ouvertures pour l’aération et lui permettre de respirer.
  • Installez-le dans de l’eau à une température de 35-37°c (baignoire, bac) avec suffisamment d’eau mais pas trop afin que sa tête puisse rester hors de l’eau s’il coule, et surveillez :
    • au bout de 20 à 30 minutes, s’il coule, il n’est pas étanche, sortez-le, installez-le dans un carton adapté à sa taille avec un tissu au fond (à défaut, mieux vaut un peu plus grand que trop petit) et avec une bouillotte (à défaut, une bouteille remplie d’eau chaude) recouverte d’un tissu pour éviter tout risque de brûlure. Apportez-le au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. N’oubliez pas de percer des trous dans le carton pour qu’il puisse respirer. Ne lui donnez ni à manger ni à boire.
    • au bout de 30 minutes – 1heure : s’il flotte toujours : il est étanche, ne le gardez pas plus longtemps, vous pouvez le relâcher sur un point d’eau pour qu’il reprenne son envol. Plus vous tarderez à le relâcher, plus il y aura un risque d’imprégnation et plus cela compromettra son retour à la vie sauvage.
Illustration de Cécile Rousse

Alimentation

Si le délai entre la découverte et la prise en charge par le Centre de Sauvegarde est de plus de 24h, et uniquement dans ce cas, vous pouvez lui mettre à disposition de la nourriture et de l’eau, à adapter selon les régimes alimentaires propres à chaque espèce. Référez-vous aux préconisations ci-dessous. Ne forcez jamais un oiseau à manger ou à boire. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Les préconisations alimentaires ci-dessous ne peuvent se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peuvent s’appliquer sur le long terme sans engendrer des complications (2 jours max). Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde.

Le grèbe est une espèce piscivore. Vous pouvez lui donner des poissons Joël (fritures).

Cas particulier des collisions vitre :

Les causes principales de découverte d’un oiseau des jardins affaibli sont souvent liées à des collisions avec des vitres. Dans ces cas, les chances de survie de l’oiseau sont minces et il est important de le stabiliser dès le moment de la découverte. La meilleure réaction est de le
mettre dans un carton muni de trous d'aération, de le refermer (sinon l’oiseau pourrait s’envoler dans la maison et se cogner contre les murs) et de le poser dans un endroit calme, sombre et de température moyenne (20°C). Il faut ensuite patienter 1 ou 2 heures avant d'ouvrir le carton à l'extérieur et attendre que l'oiseau prenne son envol. Si l'oiseau ne s'envole pas, il faut prendre contact avec le centre de sauvegarde de votre secteur.

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Ne lui donnez rien à manger ni à boire durant les premières 24h. Au-delà, si le délai de prise en charge excède 24h, référez-vous à la rubrique « Pour tout autre cas », vous y trouverez des préconisations alimentaires par espèce pour une alimentation de secours. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état. Pour éviter que les oiseaux se heurtent contre vos vitres, retrouvez tous nos conseils ici.

1/ Avant toute chose, protégez-vos mains avec des gants et soyez vigilant au bec et aux serres, surtout s’il s’agit d’un rapace ou d’un échassier.  

2/ Capturez l’oiseau avec prudence, précautions et sans précipitation en prenant garde de maintenir ses ailes collées contre son corps et la tête cachée à l’aide d’un tissu épais comme une serviette, un vêtement, … (être plongé dans l’obscurité le calmera). Ne jamais bloquer ou maintenir fermer son bec.

3/ Placez-le dans un carton adapté à sa taille si possible (à défaut, il vaut mieux un carton un plus grand qu’un carton trop petit). Bien fermer le carton, pratiquer des petites ouvertures pour l’aération et lui permettre de respirer.

4/ Isolez-le au calme, dans une pièce à température moyenne (20°C). Un oiseau a une température corporelle de 39-40°C, une pièce froide lui causerait une hypothermie et une mort certaine. Si l’oiseau est particulièrement affaibli, vous pouvez installer une bouillotte (ou à défaut une bouteille remplie d’eau chaude) recouverte d’un tissu pour éviter tout risque de brûlures.

5/ Ne lui donnez ni à manger, ni à boire durant les premières 24h.

6/ Contactez le Centre de Sauvegarde de votre secteur si vous avez besoin d’autres questions ou emmenez-y l’oiseau directement. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici

Illustration de Cécile Rousse

Alimentation

Si le délai entre la découverte et la prise en charge par le Centre de Sauvegarde est de plus de 24h, et uniquement dans ce cas, vous pouvez lui mettre à disposition de la nourriture et de l’eau, à adapter selon les régimes alimentaires propres à chaque espèce. Référez-vous aux préconisations ci-dessous. Ne forcez jamais un oiseau à manger ou à boire. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Quant à l’eau, mettez dans un récipient adapté à la taille de l’oiseau (plus petit que son corps et de faible profondeur). Prenez garde à ce que son plumage ne soit pas trempé, cela lui causerait une hypothermie et une mort certaine. De manière générale, comptez un ramequin pour tout oiseau hors petits passereaux et un bouchon de bouteille pour oiseau de type petit passereau (mésange).

Les préconisations alimentaires ci-dessous ne peuvent se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peuvent s’appliquer sur le long terme sans engendrer des complications (2 jours max). Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde.

RAPACES ADULTES : régime carnivore – viande crue entre 60 et 80 g par jour selon l’espèce. Le plus facile et digeste est le steak haché. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours. Mettre de l’eau uniquement en période de canicule.

COLOMBIDÉS ADULTES (pigeon/tourterelle) : régime granivore – pois, maïs cuit ou riz cuit à l’eau sans sel. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

CORVIDÉS ADULTES (pie, corbeau, geai et corneille) : régime omnivore. Référez-vous au site de l’association de protection des corvidés « Les Amis de Lazare » : http ://www.ladel.fr/oisillon-trouve/

PASSEREAUX À BEC FIN ADULTES (type mésange, rouge-gorge, rougequeue…) : régime insectivore. En été vous pouvez donner des mouches/sauterelles si vous pouvez les capturer vous-même ou acheter des vers de farine en jardinerie/animalerie. En hiver la plupart de ces espèces deviennent granivores, vous pouvez leur donner des graines de tournesol, des noix, des noisettes écrasées. Attention, bien respecter les saisons. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

PASSEREAUX À BEC DROIT/LARGE ADULTES (gros bec casse-noyaux, verdier, pinçons, chardonneret…) : régime granivore. L’idéal ce sont les graines type canaris ou, l’hiver uniquement, des graines de tournesol. À défaut, pour dépanner, vous pouvez préparer du riz cuit à l’eau sans sel. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

HIRONDELLES/MARTINETS ADULTES : référez-vous au site très complet du centre de sauvegarde allemand de Frankfürt (site traduit) : https ://www.mauersegler.com/found/?L=fr

LARIDÉS ADULTES (mouette, goéland, sterne) : régime piscivore. Le plus facile à se procurer étant les poissons Joël (fritures) pour les plus petites espèces (sterne, mouette) et des sardines non cuisinées pour les plus grosses (les goélands pouvant aussi manger de la viande crue de tout type). Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

ANATIDÉS ADULTES (oie, cygne, canard) : mettez à disposition de la verdure type salade, trèfle et vers de farine dans de l’eau peu profonde. Uniquement de jour. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

En tous les cas, et quelle que soit l’espèce, ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz*, blé (crus ou cuits) (*le riz cuit à l'eau sans sel peut être donné uniquement aux colombidés adultes en tant qu'alimentation de secours, durant 2 jours max, le temps de la prise en charge par un Centre de Sauvegarde)
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer
Il s’agit d’un oisillon tout nu ou d’un jeune à peine plumé avec les yeux fermés ?

II arrive que des oisillons à peine sortis de l'œuf ou avec peu de plumes, les yeux fermés et ne tenant pas debout, soient hors du nid ; ceci n'est pas normal. Selon l’espèce, le nid est plus ou moins visible et accessible. Deux options sont alors possibles selon la situation, applicables quelle que soit l’espèce :

  • Si le nid est visible et accessible, et que l’oisillon ne présente aucun signe de blessures, il est préférable de le remettre dans son nid afin que ses parents continuent à s’en occuper (ne vous mettez pas en danger). L’éducation des parents sera toujours meilleure que ce qu’un Centre de Sauvegarde pourra lui apporter. Prenez délicatement l’oisillon et remettez-le simplement dans le nid. Les oiseaux, ayant un odorat peu développé, ne sont pas sensibles à l’odeur humaine, ses parents ne le rejetteront pas parce que vous l’avez touché.
  • Si le nid est hors d'atteinte ou introuvable, ou si l’oisillon est blessé… il doit être emmené au plus vite en Centre de Sauvegarde pour être pris en charge. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici

Pendant ce laps de temps, entre la découverte et la prise en charge par le Centre de Sauvegarde, sa survie dépendra de deux gestes importants :

1/ Le réchauffer, c’est la première des priorités. La température corporelle d’un oiseau est de 39-40°. Avant de faire quoi que ce soit d’autre, il faut le laisser se réchauffer. Pour cela, il vous faut :

  • une boîte
  • une bouillotte (ou par défaut une bouteille d’eau remplie d’eau chaude)
  • un tissu de protection à mettre sur la bouillotte (évite les risques de brûlures)

La boîte doit être si possible le plus adaptée à la taille de l’oiseau (mais mieux vaut une boîte un peu plus grande qu’une trop petite). Placez la bouillotte dans le fond, calez-la et recouvrez-la d’un tissu pour éviter que l’oisillon se brûle et pour que la chaleur se diffuse au mieux.

2/ Le laisser au calme, toute interaction est source de stress pour lui

Illustration de Cécile Rousse

Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Pour ce faire, mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer (à l’exception des anatidés). Ne le gavez pas, cela serait dangereux pour lui. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les régimes alimentaires sont propres à chaque espèce. Les préconisations alimentaires ci-dessous ne peuvent se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peuvent s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Toutefois, lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

RAPACES JUVÉNILES – Régime carnivore : Proposez-lui de la viande crue type muscle et abats 1 à 2 fois par jour. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

CORVIDÉS JUVENILES (corbeau, pie, geai et corneille) : régime omnivore. Référez-vous au site de l'association de protection des corvidés "Les Amis de Lazare": http://www.ladel.fr/oisillon-trouve/

PASSEREAUX JUVÉNILES : réhydratez dans l'eau chaude des croquettes chat/chien de qualité vétérinaire et donnez jusqu'à satiété toutes les heures (toutes les 2h pour merle et grive) de 8h à 20h. Vous saurez que l’oiseau a mangé à satiété quand il fermera son bec. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

COLOMBIDÉS JUVÉNILES : contrairement aux autres espèces, il faut gaver l’oiseau (mettre bien au fond de sa gorge la nourriture et s’assurer qu’il déglutisse). Donnez-lui des petit pois ou maïs en boite (surtout pas cru), une fois par jour en remplissant le jabot de 3/4 (poche de stockage située au niveau de la gorge, elle ne doit pas être dur, si c’est le cas, laissez-le digérer). Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

MARTINETS/HIRONDELLES JUVÉNILES : référez-vous au site très complet du centre de sauvegarde allemand de Frankfürt (site traduit) : https://www.mauersegler.com/found/?L=fr

LARIDÉS JUVÉNILES (mouette, goéland) : régime piscivore - petit poissons type Joël (fritures) (viande crue tout type possible pour goéland). Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

ANATIDÉS JUVÉNILES (oie, cygne, canard) : mettez à disposition de la verdure type salade, trèfle et vers de farine dans de l’eau peu profonde. Uniquement de jour. Attention : pour ces espèces, laissez-les se servir seul. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

En tous les cas, et quelle que soit l’espèce, ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Il s’agit d’un oisillon bien plumé.

Trouver un jeune oiseau au sol n'est pas systématiquement une situation anormale. Exception faite de certaines espèces (Effraie des clochers, Martinet), l'émancipation des jeunes comporte une phase au sol. Ainsi, trouver un jeune bien plumé au sol ne signifie pas systématiquement qu'il a été abandonné. En général, les parents ne sont pas loin, même si on ne les voit pas.

Tous les ans, de nombreux jeunes oiseaux sont emmenés en Centre de Sauvegarde, et si pour certains cela est salutaire, beaucoup d'entre eux ne sont ni blessés ni en danger.

Pour reconnaître les situations où une intervention est nécessaire, et le cas échéant quels gestes faire, ou, au contraire, contre indiquée, renseignez ci-dessous le type d’espèce que vous avez trouvé. Nous mettons également à votre disposition deux fiches conseils synthétiques et la vidéo "Colocataires sauvages #4 : Jeunes animaux, quels réflexes adopter ?"

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’oiseau dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas. Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas, pour éviter que l’oiseau se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Oiseau vivant» + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).
Il s’agit d’un/une

Le jeune est en détresse et doit être emmené au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur si :

  • blessures apparentes (sang, plaies)
  • membres (ailes, pattes) tordus, déformés
  • incapacité à tenir sur ses pattes
  • cadavres des deux parents à proximité
  • oisillon "tout nu" (oisillons à peine sortis de l'œuf ou avec peu de plumes ) (si possible replacez-le dans son nid)
  • jeune effraie des clochers : même bien plumé et debout, cette espèce ne s'émancipe pas au sol et en trouver une au sol est anormal. Si le nid est accessible, replacez-la dedans en la capturant avec précaution, en faisant attention à ses ailes, et en vous protégeant les mains de son bec et de ses serres. L’odorat des oiseaux étant peu développé et ces derniers n’étant pas sensibles à l’odeur humaine, ses parents ne la rejetteront pas. Si le nid n’est pas accessible, emmenez-la au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur.

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Des préconisations alimentaires sont à votre disposition ci-dessous.

Le jeune n'est pas en détresse si :

  • absence de blessures apparentes
  • ne paraît ni malade ni affaibli
  • tient debout
  • absence de cadavres d’adultes à proximité

Il suffit simplement de le replacer en hauteur (sur une branche par exemple) entre 1m50 et 3 m, dans un rayon de 50m autour du lieu de découverte afin qu’il reste en sécurité (surtout s’il y a un risque de prédation ou la proximité d’une route). Cela permet de préserver l'oisillon sans le séparer de ses parents et de poursuivre son apprentissage dans les meilleures conditions.

Illustration de Cécile Rousse

Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Les rapaces sont carnivores. Pour un rapace juvénile : proposez de la viande crue type muscle et abats 1 à 2 fois par jour. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde. Cela ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Comment nourrir ? Mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer. Ne le gavez pas, cela serait dangereux pour lui. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Toutefois, lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Les chouettes (à l’exception de l’Effraie des Clochers) et les hiboux âgés de quelques semaines et vêtus de leur duvet, sortent de leurs nids bien avant de savoir voler. Loin d’être abandonnés, ils dorment le jour souvent au pied d’un arbre. La nuit venue, ils se déplacent et émettent des cris qui permettent à leurs parents de les repérer et les alimenter. Au cours de cette phase d’émancipation indispensable à leur développement, ils apprendront à voler puis à chasser, accompagnés par leurs parents.

Le jeune est en détresse et doit être emmené au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur si :

  • blessures apparentes (sang, plaies)
  • membres (ailes, pattes) tordus, déformés
  • incapacité à tenir sur ses pattes
  • cadavres des deux parents à proximité
  • oisillon "tout nu" (oisillons à peine sortis de l'œuf ou avec peu de plumes ) (si possible replacez-le dans son nid, voir rubrique précédente)

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Des préconisations alimentaires sont à votre disposition ci-dessous.

Le jeune n'est pas en détresse si :

  • absence de blessures apparentes
  • ne paraît ni malade ni affaibli
  • tient debout
  • absence de cadavres d’adultes à proximité

Il suffit alors de le replacer en sécurité en hauteur entre 1m50 et 3 m. 2 options sont alors possibles, à appliquer dans un rayon de 20 m maximum autour de l’endroit où vous l’avez découvert :

- le replacer sur une branche

- le mettre dans une cage pour hamster/souris (passereaux à bec fin type mésange, rouge-gorge, rougequeue,…) ou cage à oiseaux assez haute (passereaux à bec large type gros bec casse-noyaux, verdier, pinçon, chardonneret…), les deux types de cage avec ouverture sur le dessus : tapissez le fond de la cage de sopalin, laissez la petite porte ouverte sur le dessus (les parents rentreront pour nourrir l’oisillon) et installez-la dans un endroit abrité de la pluie et du soleil, en hauteur et stable. Les parents nourriront l'oisillon à travers les barreaux. Attention à la météo ! Lors des fortes chaleurs, placez 2 ou 3 serviettes humides sur la cage et une planche qui dépasse des bords lors des pluies.

Cela permet de préserver l'oisillon sans le séparer de ses parents et de poursuivre son apprentissage dans les meilleures conditions.

Les parents viennent-ils bien nourrir l’oisillon dans la cage ?

Pour le savoir, regarder les fientes ! S’il y en a autour, c'est signe qu'il y a des adultes présents et si les fientes du poussin sont noires/marron foncé/violettes (baie) et blanches, il est nourri. Dans ce cas, si la cage est équipée d’une porte ouverte sur le dessus, l’oiseau sortira quand il sera apte à voler. Sinon, laissez le poussin entre 7 à 10 jours puis ouvrez la cage, il partira et suivra ses parents.

S’il n’y a pas de traces de fientes autour, ni aucun adulte qui tournent autour, et que les fientes du poussin tirent sur le vert alors il tient sur ses réserves et dans ce cas il faut l'apporter rapidement en Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Nourrir un oisillon n’est pas aussi simple qu’il peut y paraître, seul un soigneur agrée peut lui apporter une alimentation saine et équilibrée. Si la prise en charge par un Centre de Sauvegarde ne peut se faire rapidement (dans la journée), référez-vous aux préconisations alimentaires ci-dessous.

Illustration de Cécile Rousse

Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Pour un passereau juvénile bien plumé : réhydratez dans l'eau chaude des croquettes chat/chien de qualité vétérinaire ou allez en animalerie et achetez grillons (abdomen) et teignes de ruche (coupées en plusieurs petits morceaux). Donnez jusqu'à satiété toutes les heures (toutes les 2h pour merle et grive) de 8h à 20h. Vous saurez que l’oiseau a mangé à satiété quand il fermera son bec. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde. Cela ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Comment nourrir ? Mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer. Ne le gavez pas, cela serait dangereux pour lui. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Martinet et Hirondelle de fenêtre : les jeunes martinets et hirondelles de fenêtre ne peuvent être nourris que dans le nid. Ces derniers étant bien souvent trop haut et inaccessibles, la seule solution est de les emmener en Centre de Sauvegarde au plus vite, qu’ils soient blessés ou non. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Un jeune martinet se distingue d’un adulte par la longueur de ses ailes. Si elles sont très longues, qu’elles se croisent et dépassent la queue d’environ 1,5 cm, il s’agit d’un adulte. Dans le cas contraire, il s’agit d’un juvénile et il est impératif qu’il soit pris en charge par le Centre de Sauvegarde de votre secteur.

Le jeune est d'autant plus en détresse et doit également être emmené au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur si :

  • blessures apparentes (sang, plaies)
  • membres (ailes, pattes) tordus, déformés
  • incapacité à tenir sur ses pattes
  • cadavres des deux parents à proximité
  • oisillon "tout nu" (oisillons à peine sorti de l'œuf ou avec peu de plumes)

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Des préconisations alimentaires sont à votre disposition ci-dessous.

Cas des hirondelles rustiques : les jeunes hirondelles rustiques peuvent être élevées hors du nid par leurs parents et, en général, les nids sont plus accessibles que ceux des hirondelles de fenêtre vous permettant ainsi de les replacer au nid plus facilement. En tout les cas, si le jeune présente des blessures apparentes, des membres tordus, déformés, s'il ne tient pas sur ces pattes, si vous trouvez les cadavres des deux parents à proximité ou s'il s'agit d'un oisillon "tout nu" (à peine sorti de l'œuf ou avec peu de plumes), vous devez l'emmener au plus vite dans un Centre de Sauvegarde.

Pour plus de conseils, référez-vous au site très complet du centre de sauvegarde allemand de Frankfürt (site traduit) : https://www.mauersegler.com/found/?L=fr

Illustration de Cécile Rousse

Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Les Hirondelles et Martinets sont insectivores. Référez-vous au site très complet du centre de sauvegarde allemand de Frankfürt (site traduit) : https://www.mauersegler.com/found/?L=fr

Il s'agit d'une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde, ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Comment nourrir ? Mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer. Ne le gavez pas, cela serait dangereux pour lui. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Le jeune est en détresse et doit être emmené au plus vite au Centre de Sauvegarde de votre secteur si :

  • blessures apparentes (sang, plaies)
  • membres (ailes, pattes) tordus, déformés
  • incapacité à tenir sur ses pattes
  • cadavres des deux parents à proximité
  • oisillon "tout nu" (oisillons à peine sortis de l'œuf ou avec peu de plumes ) (si possible replacez-le dans son nid, voir rubrique précédente)

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Des préconisations alimentaires sont à votre disposition ci-dessous.

Le jeune n'est pas en détresse :

  • absence de blessures apparentes
  • ne paraît ni malade ni affaibli
  • tient debout
  • absence de cadavres d’adultes à proximité

Il suffit de le replacer en sécurité en hauteur, entre 1m50 et 3m, sur le rebord d’une fenêtre, toit d’un cabanon... et dans un rayon de 50 m autour du lieu de la découverte. Pour cela, mettez-le dans une cagette ou carton large à bords hauts tapissé de papier journal ou papier absorbant. Vous pouvez confectionner un abri avec des cagettes : au-dessus de la première cagette où est installé le pigeon, positionnez une autre cagette, à l’envers et perpendiculaire à celle du dessous pour que les parents puissent passer pour nourrir le petit.

Les parents viennent-ils bien nourrir l’oisillon ?

Pour le savoir, regardez les fientes ! S’il y en a autour, c'est signe qu'il y a des adultes présents et si les fientes du poussin sont noires/marron foncé/violettes (baies) et blanches, il est nourri.

S’il n’y a pas de traces de fientes autour, ni aucun adulte qui tourne autour, et que les fientes du poussin tirent sur le vert alors il tient sur ses réserves et dans ce cas il faut l'apporter rapidement en Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Pour savoir si l’oisillon est bien nourri, vous pouvez également surveiller le jabot. Généralement, s’il est nourri, vous pouvez sentir la présence des graines à l’intérieur.

Nourrir un oisillon n’est pas aussi simple qu’il peut y paraître, seul un soigneur agrée peut lui apporter une alimentation saine et équilibrée. Si la prise en charge par un Centre de Sauvegarde ne peut se faire rapidement (dans la journée), référez-vous aux préconisations alimentaires ci-dessous.

Illustration de Cécile Rousse

Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Les colombidés sont granivores. Contrairement aux autres espèces, il faut gaver l’oiseau (mettre bien au fond de sa gorge la nourriture et s’assurer qu’il déglutisse). Donnez-lui des petit pois ou maïs en boite (surtout pas cru), une fois par jour en remplissant le jabot de 3/4 (poche de stockage située au niveau de la gorge, elle ne doit pas être dur, si c’est le cas, laissez-le digérer). Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

Il s’agit d’une alimentation de secours, le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde. Cela ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Comment nourrir ? Mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Le jeune est en détresse et doit être emmené au Centre de Sauvegarde de votre secteur :

  • blessures apparentes (sang, plaies)
  • membres (ailes, pattes) tordus, déformés
  • incapacité à tenir sur ses pattes
  • cadavres des deux parents à proximité
  • oisillon "tout nu" (oisillons à peine sortis de l'œuf ou avec peu de plumes ) (si possible replacez-le dans son nid, voir rubrique précédente)

Pour les premiers gestes et savoir ce qu’il convient de faire et de ne pas faire, référez-vous au site de l'association de protection des corvidés "Les Amis de Lazare": http://www.ladel.fr/oisillon-trouve/

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Des préconisations alimentaires sont à votre disposition ci-dessous.

Le jeune n'est pas en détresse :

  • absence de blessures apparentes
  • ne paraît ni malade ni affaibli
  • tient debout
  • absence de cadavres d’adultes à proximité

Il suffit de le replacer en sécurité en hauteur, dans un rayon de 50m du lieu de la découverte, dans un arbre suffisamment haut, avec de petites branches. L’oisillon stimulé par ses parents pourra monter plus haut de lui-même pour se mettre à l’abri. S'il est impossible de le replacer dans un arbre :

  • si vous l'avez découvert dans votre jardin particulier ou à proximité de votre domicile : vous pouvez l'installer-le dans une cagette à bords bien haut, tapissée de papier absorbant et d’herbes sèches ou de foin, et fixez-la en hauteur dans un rayon de 50m de l’endroit où vous avez trouvé l’oisillon. Attention à bien fixer la cagette sur une branche de façon à ce qu’elle ne puisse pas bouger ou se balancer. Attention à la météo. Il est important de surveillez si le poussin est bien nourri. Vous ne pourrez jamais voir les parents nourrir car pour éviter que le petit ne soit repéré par d’éventuels prédateurs, ils se feront le plus discrets possible et pourront attendre des heures afin d’être sûr qu’il n’y a aucun danger. Cependant, vous pouvez relever des signes de leur présence en retournant sur place le lendemain : les fientes. S’il y en a, c’est que l’oisillon est nourri. S’il n’y a pas de traces de fientes autour et que les fientes du poussin tirent sur le vert alors il tient sur ses réserves et dans ce cas il faut l'apporter rapidement en Centre de Sauvegarde.
  • dans tous les autres cas : apportez-le au Centre de Sauvegarde de votre secteur
Illustration de Cécile Rousse

Les corvidés sont omnivores. Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Nourrir un oisillon n’est pas aussi simple qu’il peut y paraître, seul un soigneur agrée peut lui apporter une alimentation saine et équilibrée. Si la prise en charge par un Centre de Sauvegarde ne peut se faire rapidement (dans la journée), référez-vous aux préconisations alimentaires ci-dessous et au site de l'association de protection des corvidés "Les Amis de Lazare": http://www.ladel.fr/oisillon-trouve/

Une alimentation de secours peut être mise en place le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde mais cela ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Comment nourrir ? Mettez la nourriture dans son bec à l’aide d’une pince à épiler, sans forcer. Ne le gavez pas, cela serait dangereux pour lui. S’il n’ouvre pas le bec, ne le forcez pas à manger et laissez-le.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Dès la sortie de l’œuf, les petits suivent la mère pour rejoindre le point d’eau le plus proche. Si la mère n’est pas visible, apportez l’oisillon au Centre de Sauvegarde de votre secteur le plus rapidement possible. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Ne donnez ni à manger ni à boire durant les 12 premières heures. Plus vite il sera pris en charge par les soigneurs du Centre de Sauvegarde, plus il aura de chances de survie. Un oisillon peut rester 12h sans manger, lors de la découverte sa priorité est de se réchauffer, non de manger. Au-delà de 12h, vous pouvez tenter de le nourrir, et uniquement dans ce cas. Ne forcez jamais un oiseau ni à boire ni à manger.

Une alimentation de secours peut être mise en place le temps qu’il soit pris en charge par un Centre de Sauvegarde mais cela ne peut se substituer à une alimentation plus variée et adaptée, que seul un soigneur agrée peut lui apporter, et ne peut s’appliquer plus de 2 jours sans engendrer des complications et des carences. Si vous ne possédez pas la nourriture adéquate, il est préférable de ne rien donner, une nourriture non adaptée aggraverait davantage son état.

Vous pouvez lui donner de la verdure, type salade, trèfle, et des vers de farine. Ne pas poursuivre cette alimentation au-delà de 2 jours.

Comment nourrir ? A mettre dans de l’eau peu profonde. Le laissez se servir. Uniquement de jour. La nuit, retirez l’eau et la nourriture. Il risquerait de barbotter dedans et cela engendrerait une hypothermie pouvant conduire à la mort.

Les jeunes s’hydratent par leur nourriture, ne leur donner pas d’eau et ne les forcez pas à boire. Lors de fortes chaleurs (été caniculaire) vous pouvez leur faire glisser une goutte d’eau sur le bec.

Ne jamais donner les aliments suivants sous peine de provoquer de graves troubles alimentaires :

  • aliments salés (cacahuètes salées, chips, …)
  • aliments sucrés
  • pain sec ou biscottes, déchets de pâtisserie, noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
  • lait ou tout aliment à base de lactose : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels
  • grains de lin ou de ricin qui sont toxiques
  • croquettes bas de gamme (riche en sel, peu de protéines et beaucoup de résidus de boulangerie)
  • pâté pour chien et chat : riche en sel et grasse (plumage détérioré)
  • pâtes, riz, blé (crus ou cuits) 
  • salades, carottes, …
  • lentilles (crues et cuites) 
  • pois (crus et cuits)
  • pomme de terre cuite
  • lard salé, gras de viande 
  • jaune d'œuf liquide : risque de salissures du plumage pouvant entrainer hypothermie et infection cutanée → mort, et certains oiseaux ont du mal à le digérer

Les soins à la faune sauvage sont très différents des soins à la faune domestique. Les autorisations légales, les protocoles, les infrastructures nécessaires ne sont pas les mêmes. Les Centres de Sauvegarde prenant en charge les oiseaux sauvages ne peuvent donc pas forcément prendre en charge les oiseaux domestiques.

Mais nous sommes toutefois sensibles à la problématique des oiseaux perdus et nous sommes souvent sollicités par téléphone, mail ou réseau social par des propriétaires ayant perdu leur oiseau ou par des particuliers ayant trouvé un oiseau domestique.

Nous vous recommandons donc d’appeler le vétérinaire NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) le plus proche afin qu’il vérifie dans ses dossiers s’il est possible que l’animal y soit.

Nous vous invitons aussi à indiquer l’animal découvert sur les sites suivants et de bien demander des garanties et preuves (bague, trace, photo, visite) avant de confier l'animal à qui que ce soit. Le trafic d'animaux reste un gros problème et certains voient une opportunité dans un animal perdu.

Pet alert

Perte alerte oiseaux (facebook)

AUVERGNE : Le Centre de Sauvegarde de la LPO en Auvergne a également mis en place un formulaire afin de recenser toutes les pertes ou découvertes d'oiseau domestique perdu sur le territoire auvergnat afin de pouvoir mettre en lien les personnes en cas de correspondance.

Formulaire

Concernant les pigeons voyageurs, prenez contact avec :

Fédération Colombophile Française
54 Bd Carnot
59800 LILLE, Cedex
Téléphone : 03 20 06 82 87

Est-ce qu’elle est vivante ?

S’il s’agit d’un seul individu :

  • Vous l’avez trouvé en pleine nature, laissez-le.
  • Vous l’avez trouvé dans l’espace public (dans la rue, dans un parc public, …) prévenez la commune de votre découverte afin que ses services d’hygiène s’en occupent.
  • Vous l’avez trouvé dans votre jardin, ne le mettez pas à la poubelle car cela peut causer des problèmes d’hygiène. Contactez les services d’hygiène de votre commune. Ne manipuler pas le cadavre d’un animal à main nue.

Si vous trouvez plusieurs individus de la même espèce : cela n’est pas normal et il faut absolument prévenir la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) de votre département.

Est-ce … ?

Une chauve-souris adulte se reconnaît par la présence d’une belle fourrure. De septembre à mi-juin, malgré leur petite taille, il est quasiment sûr qu’il s’agisse d’un adulte ou d’un jeune de l’année en âge de voler correctement.

Est-ce qu’elle est blessée (ailes pendantes, sang…), affaiblie ou dans l’incapacité de voler ?

Elle n’est pas en détresse.

Si vous avez une colonie installée chez vous (grenier, toit, grange,...) ou qu'une chauve-souris est entrée chez vous, que vous avez besoin de conseils de cohabitation ou que leur présence vous dérange, tous nos conseils "SOS Chauves-souris" sont disponibles dans la rubrique "SOS Biodiversité - Problème avec un animal".

Une chauve-souris adulte se reconnaît par la présence d’une belle fourrure. De septembre à mi-juin, malgré leur petite taille, il est quasiment sûr qu’il s’agisse d’un adulte ou d’un jeune de l’année en âge de voler correctement.

Avant d’attraper l’animal blessé, préparez une boite en carton, percez-la de petits trous et ajoutez un chiffon ou une serviette pour qu’elle puisse s’y accrocher ou se cacher à l’intérieur.

Attrapez l’animal blessé avec des gants ou une serviette. Bien qu’inoffensive, la chauve-souris tentera peut-être de vous mordre pour se défendre ; c’est normal, c’est un réflexe de survie. Une fois capturée, placez-la dans la boîte, fermez le couvercle et posez-la dans un endroit calme.

Contactez un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Ne donnez pas à manger sans avis d’un professionnel. Il est préférable de ne rien donner à manger plutôt que de donner une nourriture inadaptée qui aggraverait l’état de l’animal et engendrerait des complications. Ne forcez jamais un animal à boire ou à manger. Pour information, les chauves-souris sont insectivores.

Entre mi-juin et mi-août, il est possible de trouver des bébés chauves-souris. Ils sont en général dépourvus de poils (peau rose visible) ou arborent un duvet plutôt sombre. Les chauves-souris sont des mammifères. Ne touchez pas un petit à main nue, les mammifères sont sensibles à l’odeur humaine et ses parents pourraient le rejeter.

Seule la mère est capable d’initier efficacement son petit au vol et à la chasse. La récupération d’un bébé par un Centre de Sauvegarde se fera donc dans le cas unique où la colonie n’a pu être localisée. En effet, il est possible que le bébé soit tombé de la colonie qui se trouve dans les parages immédiats (rayon de 15m).

Avant de rechercher la colonie pour y replacer si possible le petit, mettez-le en sécurité et au chaud dans une boîte adaptée à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :

  • Percez quelques trous au préalable pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
  • Ajoutez une serviette à laquelle il puisse s’accrocher.
  • Placez une bouillote dans la boîte, ou à défaut une bouteille rempli d’eau chaude (à bien caler pour éviter qu’elle ne roule), et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que la chauve-souris se brûle.
  • Saisissez avec précaution le petit en vous équipant de gants ou d’un tissu afin de ne pas l’imprégner de votre odeur
  • Éloignez-le de vos animaux domestiques et du bruit 
  • Ne donnez pas à manger

Recherchez la colonie :

Observez la façade et repérez les gîtes potentiels : derrière des volets, sous les tuiles de la toiture de la terrasse, au niveau des génoises, dans la fissure d’une poutre, dans la fissure d’un mur, dans le joint de dilatation du bâtiment et tout autre interstice.

Regardez bien si vous ne voyez pas des petites crottes noires sur le mur ou par terre. Les crottes de chauves-souris sont grosses comme un grain de riz, semblables à celles des souris à la différence que lorsqu’on les écrase, elles s’effritent en poudre de petits morceaux brillants (cuticules d’insectes).

Vous pouvez également tenter de localiser, le soir ou le matin, le trou par lequel les chauves-souris sortent ou entrent dans leur gîte.

Écoutez bien si vous n’entendez pas des petits cris stridents. Les pipistrelles communiquent souvent entre elles par des sons audibles (un genre de crricrricrri).

Vous avez localisé la colonie ?

Contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

En attendant leur réponse, il faut placer le bébé dans une boite, avec un tissu en boule pour qu’il puisse se cacher. Il faut lui fournir de la chaleur en rajoutant une bouillotte ou une bouteille d’eau très chaude dans un torchon, à fixer à la boîte pour éviter qu’elle ne roule.

Mettez la bouillotte dans une extrémité de la boite pour qu’il puisse s’en rapprocher ou s’en éloigner en fonction de son besoin.

Ne donnez pas à manger sans avis d’un professionnel. Il est préférable de ne rien donner à manger plutôt que de donner une nourriture inadaptée qui aggraverait l’état de l’animal et engendrerait des complications. Ne forcez jamais un animal à boire ou à manger. Pour information, les chauves-souris sont insectivores.

C’est le cas où le jeune aura la plus grande chance de survie.

Déplacez-le pour le remettre proche de la colonie. Si les femelles sont derrières un volet, ne touchez surtout pas au volet sous peine de faire fuir la colonie.

Remettez le jeune à quelques centimètres sous le volet. Éloignez-vous et observez de loin. Le jeune devrait remonter et pousser des petits cris. À un moment, sa mère va venir le chercher. Le jeune est sauvé !

Il faut parfois attendre le soir, lorsque les mères sortent, pour qu’elles viennent chercher leur rejeton. Restez vigilant pour vous assurer que le petit est bien pris en charge.

Si la colonie est inaccessible, aidez le petit à se rapprocher !

Pour cela, remplissez d’eau chaude un bocal de conserve et placez une chaussette autour. Mettez le tout dans un plat creux, que vous placez à proximité de la colonie. Le petit va pouvoir s’accrocher à la chaussette (tout en restant au chaud grâce à l’eau chaude) en attendant que sa mère vienne le chercher. Restez vigilant tant que la mère n’est pas venue.

Chaussette pour SOS Chiro

Si rien ne se passe, contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Ne donnez pas à manger sans avis d’un professionnel. Il est préférable de ne rien donner à manger plutôt que de donner une nourriture inadaptée qui aggraverait l’état de l’animal et engendrerait des complications. Ne forcez jamais un animal à boire ou à manger. Pour information, les chauves-souris sont insectivores.

Un animal blessé (sang, plaie, fracture ouverte, membres déformés/tordus), affaibli, dans l’incapacité de se déplacer est en détresse. Contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde et suivez leurs conseils. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Pour les gros mammifères, il convient d’appeler les pompiers ou services de l’environnement.

Ne touchez jamais un jeune mammifère à main nue, l’odeur humaine pourrait conduire ses parents à le rejeter, le condamnant.

Si l’animal ne présente aucun signe de blessures ou de détresse autre, une intervention peut malgré tout être nécessaire suivant l’espèce et le contexte. Pour cela, répondez aux questions suivantes. Si les conseils qui suivent ne suffisent pas à vous éclairer, contactez un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Ne donnez pas à manger sans avis d’un professionnel. Il est préférable de ne rien donner à manger plutôt que de donner une nourriture inadaptée qui aggraverait l’état de l’animal.

Est-ce qu’il est vivant ?

S’il s’agit d’un seul individu :

  • Vous l’avez trouvé en pleine nature, laissez-le.
  • Vous l’avez trouvé dans l’espace public (dans la rue, dans un parc public, …) prévenez la commune de votre découverte afin que ses services d’hygiène s’en occupent.
  • Vous l’avez trouvé dans votre jardin, ne le mettez pas à la poubelle car cela peut causer des problèmes d’hygiène. Contactez les services d’hygiène de votre commune. Ne manipuler pas le cadavre d’un animal à main nue.
  • Si vous trouvez plusieurs individus de la même espèce : cela n’est pas normal et il faut absolument prévenir la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) de votre département.

S’il s’agit d’un animal sauvage détenu en captivité, dans un piège ou chez un particulier, contactez les services de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) de votre département. Autrement, répondez à la question suivante.

C'est un/une ?
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un hérisson adulte en pleine nuit.

  • Il est blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde.
  • Il ne présente aucun signe de blessure, ne semble pas affaibli et est en capacité de se déplacer :
    • Printemps-été : sa présence est normale, il vaut mieux ne pas le déranger et éviter de le stresser. Éloignez-vous rapidement.
    • Automne-hiver : les hérissons peuvent se réveiller plusieurs fois pendant l’hibernation. Il ne faut donc pas intervenir.

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez le hérisson dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).

Vous avez trouvé un jeune Hérisson :

  • Il est petit, rose, pèse moins de 100g : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde.
  • Il est maigre ou parasité ou blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde.
  • Il s’agit d’un jeune hérisson entre 300g et 600g :
    • C’est l’hiver :
      • il pèse moins de 500g : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde.
      • il pèse plus de 500g : c’est normal, il arrive aux hérissons de sortir de leur hibernation de temps en temps, encore plus dans les régions avec hiver doux.
    • C’est le printemps/été :
      • Nuit : c’est normal, laissez-le là où il est
      • Jour :
        • Il se met en boule et cherche à fuir : il a dû être dérangé ou il cherche de l’ombre ou de l’eau. Ne le toucher pas. Laissez-le sur place. Vous pouvez lui proposez de l’eau dans un petit récipient.
        • Il est léthargique, ne se déplace pas, présence de mouches : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez le hérisson dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un adulte :

  • Il est blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues. Si besoin, appelez les pompiers. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il n’est pas blessé : laissez-le. Eloignez-vous. N’intervenez pas. Les renards peuvent se balader seul de journée comme de nuit, même en ville.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat ou chien selon sa taille
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).

Vous avez trouvé un jeune (moins gros qu’un chat ou équivalent) :

  • Il est plus petit qu’un melon et vous l’avez trouvé pendant les mois de février, mars ou avril : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues.
  • Il est blessé, parasité : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues.
  • Il y a le cadavre d’un adulte à proximité : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues.
  • Il n’est ni blessé, ni parasité et aucun cadavre d’adulte à proximité : laissez-le. Eloignez-vous. N’intervenez pas. Les jeunes renards peuvent se balader seul de journée comme de nuit, même en ville.

Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat ou chien selon sa taille
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un adulte :

  • Il est blessé (immobile, difficulté de mouvement, sang) : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici. Attention, un blaireau adulte peut peser une dizaine de kilos. Contactez les pompiers pour la capture, il faut impérativement une caisse de transport/cage solide. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues.
  • Il n’est pas blessé : c’est normal. On peut croiser un blaireau aussi bien de nuit que de jour. Eloignez-vous et laissez-le.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Pour un jeune : installez l’animal dans une caisse de transport pour chat
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Pour un adulte : il faut impérativement une caisse de transport/cage solide.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).

Vous avez trouvé un jeune blaireau :

  • Avril-juillet : il a un bon pelage
    • Il est blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
    • Il n’est pas blessé : les jeunes blaireaux s’aventurent non loin des parents. Il vaut mieux s’éloigner et ne pas intervenir.
  • Février-Mars : très jeune, yeux clos : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. N’essayez pas de le capturer à main-nue. Il convient de se couvrir les mains et les bras avec des gants en cuir, tissu et des manches longues. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Pour un jeune : installez l’animal dans une caisse de transport pour chat
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Pour un adulte : il faut impérativement une caisse de transport/cage solide.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un lapin/lièvre adulte (plus gros qu’un melon) :

  • Il est blessé ou il se laisse capturer : il faut intervenir. Contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants (des gants de vaisselle peuvent suffire mais le mieux c’est des gants en cuir). Couvrez-lui la tête avec un tissus avant et pendant la capture. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il n’est pas blessé : tout est normal. Eloignez-vous et laissez-le.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).

Vous avez trouvé un jeune lapin/lièvre :

  • Il a des poils et fait la taille d’une main :
    • Il est blessé : il faut intervenir. Contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants (des gants de vaisselle peuvent suffire mais le mieux c’est des gants en cuir). Couvrez-lui la tête avec un tissus avant et pendant la capture. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
    • Il n’est pas blessé : il ne faut pas intervenir. Eloignez-vous et laissez-le.
      • Le lièvre ne fait pas de terrier. La femelle éparpille ses petits dès la naissance et les allaite régulièrement. Le petit attend sa mère, caché, que sa mère revienne.
      • Le lapin : à cet âge-là, le lapereau commence à sortir du terrier. Il peut se retrouver seul un court instant mais ne tardera pas à retrouver son groupe familial.
  • Il n’a pas de poils et sa taille est plus petite qu’une main : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Il n’est pas normal de trouver un jeune nu et aveugle seul ou à peine plus gros qu’une pomme. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un écureuil adulte :

  • Il semble blessé et se laisse approcher ou: contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Utilisez des gants en cuir pour le manipuler. Faites attention à le manipuler brièvement et avec précaution. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il ne semble pas blessé : éloignez-vous et laissez-le.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).

Vous avez trouvé un jeune écureuil :

  • Il est sans poils, ou avec très peu de poils, a les yeux fermés et ne se déplace pas : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde, la prise en charge est urgente. Mettez-le au chaud. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il a des poils et les yeux ouverts : vérifiez s’il y a un nid ou d’autres individus à proximité du jeune. Vérifiez également si un dérangement a pu avoir lieu à proximité (élagage, taille de haie). Eloignez-vous quelques minutes.
    • Si le jeune semble seul, il doit être pris en charge au plus vite par un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
    • Dans le cas contraire, laissez-le et éloignez-vous.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans un carton adapté à sa taille (par défaut, vaut mieux un peu plus grand que trop petit) :
    • Percez quelques trous pour l’aération (évitez les ouvertures trop grandes)
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
    • Refermez bien le carton, indiquez «Animal vivant» + espèce + lieu, date, conditions de découverte et vos coordonnées avant de le transmettre à un Centre de Sauvegarde.
  • Bien caler le carton dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse, l’animal pourrait tomber en hypothermie).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un vison/putois/hermine/belette/marmotte adulte : il est blessé, il faut contacter au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants épais, en cuir si possible, et couvrez l’animal avec un tissu pour le capturer. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat :
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).

Vous avez trouvé un jeune vison/putois/hermine/belette/marmotte (période des jeunes entre avril et juin, septembre pour la belette) : quelle que soit la situation, il faut contacter au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants épais, en cuir si possible, et couvrez l’animal avec un tissu pour le capturer. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.

Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat :
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).
Est-ce… ?

Vous avez trouvé un castor adulte :

  • Il est blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il n’est pas blessé : laissez-le et éloignez-vous.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat :
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).

Vous avez trouvé un jeune castor (entre mai et juillet) :

  • Il est blessé : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants épais, en cuir. Couvrez-lui la tête avec un tissus avant et pendant la capture. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il y a le cadavre d’un adulte à proximité : contactez au plus vite un Centre de Sauvegarde. Mettez des gants épais, en cuir. Couvrez-lui la tête avec un tissus avant et pendant la capture. Pour connaître les coordonnées du Centre de Sauvegarde de votre secteur, cliquez ici.
  • Il n’est pas blessé : il n’y a rien d’anormal. Laissez-le et éloignez-vous.
Illustration de Cécile Rousse

Comment bien l'installer et le conditionner ?

  • Installez l’animal dans une caisse de transport pour chat :
    • Tapissez le fond avec du papier journal, papier absorbant ou un linge qui ne s’effiloche pas.
    • Placez une bouillote dans le carton : une bouteille ou un sac plastique rempli d’eau tiède et recouvert d’un tissu, qui ne s’effiloche pas pour éviter que l’animal se brûle.
  • Bien caler la caisse dans la voiture. Pas de gamelle d’eau (afin d’éviter qu’elle ne se renverse).

En cas de fortes chaleurs

En cas de fortes chaleurs, il se peut que vous trouviez un oiseau adulte ou un oisillon déshydraté.
Si tel est le cas, il est important de suivre les recommandations de la fiche conseil ci-contre au risque de leur causer une noyade sèche ou une hypothermie. Merci de votre vigilance.
 
Pour les aider à faire face à ces fortes chaleurs et leur éviter une déshydratation, un geste simple suffit : installer à l’ombre, dans votre jardin ou sur votre balcon, un récipient peu profond (3-4 cm) rempli d’eau fraîche.
Veillez à ce qu’il soit disposé dans un endroit dégagé où les oiseaux peuvent voir venir les éventuels prédateurs.
Cela permettra aux oiseaux et aussi aux hérissons, écureuils et abeilles de se désaltérer en toute sécurité.
Cette eau devra être maintenue à un niveau constant et renouvelée idéalement tous les matins aux heures fraîches afin d’éviter la propagation de maladies, la prolifération des moustiques.

Vidéo conseils : Secourir un oiseau en détresse

Adrien Corsi, soigneur au centre de sauvegarde LPO en Auvergne vous partage ses conseils lors de la découverte d’un oiseau en détresse (contention, premiers gestes, transport,…) et vous présente les différentes missions bénévoles du Centre de Sauvegarde.

Vers quel Centre de Sauvegarde me tourner ?

Vous retrouverez ci-dessous la liste des centres de soins de la région, et pour chacun d’entre eux les départements couverts ainsi que les animaux pris en charge. 

Centre de Sauvegarde pour Oiseaux Sauvages en Détresse LPO AuRA

Départements : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme

Animaux : oiseaux

2 rue de la Gantière  
63000 Clermont-Ferrand 
07 76 32 59 77

Panse-Bêtes

Départements : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme

Animaux : petits mammifères, reptiles, autres

06 46 62 36 89 
 

Panse-Bêtes ne peut actuellement plus recevoir de nouveaux animaux mais reste disponible par téléphone pour des conseils personnalisés.
LE CENTRE LPO DE L’AUVERGNE N’EST PAS HABILITÉ À RECEVOIR ET SOIGNER DES MAMMIFÈRES OU REPTILES, MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.

Le Tichodrome

Département : Isère

Tous types d’animaux sauvages

215 chemin des carrières
38450 Le Gua 
04 57 13 69 47 / 06 25 20 27 69 

Refuge des écailles 

Département : Isère

Reptiles et amphibiens

38000 Grenoble

Formulaire de contact

Centre Athéna 

Département : Ain

Tous types d’animaux sauvages

366 chemin du Montceau 
39570 L’Etoile 
03 84 24 66 05