Coordonnées
Le Centre de Sauvegarde est en sous-effectif et manque de bénévole. Par conséquent, il nous est encore plus difficile de répondre à toutes les sollicitations sans compromettre la qualité des soins apportés à nos pensionnaires. De ce fait, les permanences téléphoniques ne peuvent être garanties, faute de personnes disponibles chaque jour pour les assurer.
Si vous avez besoin de conseils : rendez-vous ici
Si vous avez découvert un oiseau en détresse (fracture, plaie, sang, oisillon tout-nu) : emmenez-le directement au Centre de Sauvegarde, c’est dans tous les cas la seule chose à faire.
Si vous êtes dans l’incapacité de vous déplacer (non véhiculé, mobilité réduite) ou très éloigné du Centre (notamment les départements de la Haute-Loire, de l’Allier et du Cantal) : essayez régulièrement d’appeler le Centre ou envoyez un sms avec les informations sur l’oiseau blessé, vos coordonnées et votre localisation afin que nous trouvions une solution de rapatriement.
Merci pour votre compréhension.
Permanences téléphoniques
07 76 32 59 77
- de septembre à avril :
– du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h
– le samedi et le dimanche de 14h à 17h - de mai à août : du lundi au dimanche de 9h à 17h (14h – 18h actuellement)
En dehors des horaires ou en cas d’indisponibilités, envoyez un SMS au 07 76 32 59 77, avec les informations sur l’oiseau blessé, vos coordonnées et votre localisation. Vous trouverez également tous nos conseils en ligne ici.
Accueil
Pour déposer un oiseau blessé au Centre de Sauvegarde, les horaires d’accueil sont :
- de septembre à avril :
– du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h
– le samedi et le dimanche de 14h à 17h - de mai à août : du lundi au dimanche de 8h à 19h
En dehors des horaires d’accueil du Centre, des casiers sont disponibles à gauche de la porte d’entrée. Ils sont relevés tous les jours.
L’équipe du Centre
Le Centre a pour vocation de recueillir les oiseaux sauvages en détresse en Auvergne afin de les soigner et les replacer en liberté, dans leur milieu naturel.
Le volume d’oiseaux pris en charge a considérablement augmenté ces dernières années, notamment en raison du changement climatique.
Le Centre constitue à l’heure actuelle la seule réponse à la souffrance d’oiseaux sauvages sur les quatre départements auvergnats, ce qui donne à ses missions un statut d’utilité publique.
Chiffres clés pour une année
- Environ 2700 oiseaux accueillis en soins
- Jusqu’à 90 espèces, dont une majorité d’espèces protégées
- Plus de 6000 sollicitations (mails, textos, appels)
- 98% des accueils liés à l’impact de l’activité humaine
- Près de 60% des oiseaux relâchés dans la nature
- + de 7000 heures bénévoles, l’équivalent de 4 salariés à temps plein
Actions du Centre
Soigner
Lorsqu’un oiseau arrive au Centre, il est accueilli et enregistré dans les registres officiels. L’équipe de soins établit ensuite un diagnostic et prodigue les premiers soins. Le vétérinaire confirme ou change le diagnostic et établit un protocole de soins si besoin.
Après les soins, l’oiseau va en volière de rééducation (si les soins ont bien évolué). Si la rééducation a été fructueuse, alors l’oiseau est relâché, après pose d’une bague pour un rapace.
Étudier
Dès l’entrée de l’oiseau, des informations sont demandées au découvreur permettant d’identifier la cause, donc les dangers qui pèsent sur la faune sauvage.
Dans d’autres cas, les données permettent de définir le lieu de nidification exact d’une espèce, ainsi l’accueil d’une jeune chouette effraie encore en duvet nous permet de savoir qu’il y a une reproduction certaine de cette espèce en un lieu précis. Chaque donnée est rentrée sur la plateforme naturaliste participative faune-aura.
Sensibiliser
Le Centre de sauvegarde assure une permanence téléphonique durant laquelle nous orientons et conseillons les usagers sur divers points : premiers gestes à avoir avec la faune sauvage blessée, législation en vigueur, conseils de cohabitation, infos sur l’état de la faune sauvage, signalement de destruction ou de capture de la faune sauvage…
Agir
Grâce aux informations récoltées, nous pouvons agir de façon concrète. En effectuant des radios, nous pouvons déterminer avec certitude si un oiseau a été plombé et déposer une main courante et un dossier auprès de l’OFB, afin de se mobiliser contre le braconnage d’espèce protégée.
Il en va de même pour les autres causes : électrocution, choc véhicule ou prédation, qui nous permettent d’agir directement sur le terrain.
Le saviez-vous ? Le Centre de sauvegarde LPO en Auvergne dispose d’une imprimante 3D permettant de créer des attelles pour le soin des oiseaux sauvages.
Historique du Centre
Face au problème des oiseaux sauvages trouvés blessés, Pedro et Gisèle CEA se mobilisent dès 1982 et soignent la première année près de 50 oiseaux.
Très vite, le nombre progresse pour atteindre en 1993 plus de 850 individus. Déjà, une équipe de bénévoles se constitue. Il se crée alors une chaîne de solidarité qui permettra un transport rapide des oiseaux blessés.
À cette époque, M. CEA, responsable bénévole, possédait 70 m² de volières situés dans son jardin. La création par la LPO, en 1995, du Centre de Sauvegarde actuel s’annonçait comme le passage obligé pour garantir un bon accueil des oiseaux, face au nombre sans cesse grandissant et à la diversité des espèces accueillies.
À ce jour, près de 150 espèces différentes sont arrivées au Centre de Sauvegarde.
Depuis 1985, le Centre de Sauvegarde a accueilli près de 34 000 oiseaux en détresse.
Le Centre de sauvegarde a été inauguré le 3 mai 1995, en présence de M. Allain Bourgrain Dubourg, président de la LPO France et des partenaires dont M. Valéry Giscard d’Estaing, président du Conseil Régional.
Ce sont ces partenaires qui ont fourni les fonds nécessaires à la création du Centre de sauvegarde Pour Oiseaux Sauvages de Clermont-ferrand, dont le coût global à été 180 000 € :
- L’Union Européenne avec le FEOGA
- Le Ministère de l’Environnement dans le cadre des actions de protection de la faune
- Le Conseil Régional d’Auvergne grâce au plan régional pour l’environnement
- La Fondation Bourdon qui a été sensible au travail accompli et permis l’achat du terrain
- BNP qui a participé à une action concrète de protection de la nature en fiançant les volières
- La Fondation EDF qui, suite à la prise de conscience sur le problème des l’électrocution des oiseaux, a souhaité s’investir dans cette action
- La fondation Nature & Découvertes qui a participé à la seconde phase en finançant la construction du hangar
L'équipe du Centre
Frédérique Collin
Gestionnaire capacitaire du Centre de sauvegarde
Adrien Corsi
Responsable capacitaire du Centre de sauvegarde
Soigneur Faune sauvage
Émeline Delferrière
Soigneuse Faune sauvage
… aidés par une douzaine de bénévoles réguliers participant au fonctionnement du centre.
Pour les rejoindre, rendez-vous sur la rubrique « Rejoindre le Centre ».
Législation
Pour les particuliers
Ramassage, transport et détention d’un animal blessé :
La majorité des espèces recueillies dans les centres de sauvegarde sont des espèces protégées par la loi n°76-629 du 10 Juillet 1976 et ses textes d’application, ou sont concernées par la Convention de Washington qui réglemente le commerce des espèces dans le monde.
Dans les deux cas, et même pour les espèces gibier, le transport est interdit ou très sévèrement réglementé.
L’administration, par une circulaire, a reconnu la notion d’animal en péril et a ainsi implicitement accordé une dérogation aux particuliers qui ramassent un animal blessé et le transportent vers un centre de sauvegarde, à condition que ce transport s’effectue dans les meilleurs délais et par le chemin le plus direct.
Dans tous les cas, il est recommandé de prévenir un centre de soins.
L’élevage d’un ou plusieurs individus sans les autorisations adéquates est strictement interdit, dans l’intérêt des espèces.
Pour les centres de sauvegarde
L’arrêté du 11 septembre 1992 (J.O. n° 219 du 20 septembre 1992) définit les règles de fonctionnement des centres de sauvegarde.
Le responsable doit être titulaire d’un certificat de capacité délivré par l’administration en fonction des compétences du pétitionnaire et de la pertinence de son projet.
Circulaire DNP/CFF n°2008-2 du 11/04/08 : relative au certificat de capacité pour l’élevage d’animaux d’espèces non domestiques.
Les centres doivent disposer d’une autorisation d’ouverture, délivrée par le Préfet, qui prend en compte la nature et la qualité des installations, leur destination et leur conformité avec le texte de l’arrêté, les règles d’urbanisme et le règlement sanitaire départemental.
Les centres doivent pouvoir à tout moment justifier de la provenance et du devenir de leurs pensionnaires, et tenir leurs registres à la disposition des agents chargés des contrôles dans ce domaine (Office Française pour la biodiversité, Douanes, Services Vétérinaires, Office National des Forêts, Police, Gendarmerie).
Faire un don au Centre de sauvegarde
En faisant un don au Centre, vous l’aidez à continuer sa mission d’accueil et de soins des oiseaux sauvages dans les meilleures conditions possibles, aussi bien pour les animaux que pour les personnes en charge des soins :
- Frais de structure (électricité, chauffage…) = 500€ pour 1 mois
- Nourriture : 1 kg de grillons = 50€ / 1 kg de teignes = 100€
- Nourriture pour un martinet = 20€ en moyenne, et le Centre reçoit jusqu’à 200 martinets par an !
- Fournitures pour l’imprimante 3D = 250€ par an. Il y a environ 50h par an de travail salarié en recherche et développement, conception et modélisation 3D.
- Coût salarié d’un soigneur à temps plein = 30.000€ par an (un minimum de 2 soigneurs à temps plein serait nécessaire au bon fonctionnement du Centre)
>> Envoyez vos dons (privilégiez les chèques) à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes – 100 rue des Fougères – 69009 Lyon en précisant que vous souhaitez que ce don soit destiné au Centre de sauvegarde LPO en Auvergne.
>> Il est aussi possible de faire un don en ligne via la plateforme Hello Asso. Dans ce cas, merci de spécifier « Centre de sauvegarde Auvergne » à la question « Vous souhaitez faire un don pour une action ou un projet en particulier ? » (Cette question n’apparaît que si un montant a été indiqué préalablement dans le formulaire.)
Merci pour votre générosité !
Envie de vous engager dans l’équipe du centre ?
Le centre de soin recherche activement des bénévoles toute l’année. Vous pouvez consulter nos offres de bénévolat et d’éco-volontariat ici.
1. Devenir bénévole
Quelles sont les conditions ?
- Être majeur.e
- Être à jour dans mes vaccins
- Être très motivé.e !
Combien de temps faut-il être disponible par semaine ?
Aucun minimum n’est demandé. Chacun est libre de venir quand bon lui semble et selon ses disponibilités, dès lors qu’il s’inscrit sur l’agenda. Il est tout de même conseillé de venir de façon régulière afin de ne pas perdre le fil et de gagner en autonomie (par expérience au moins 3h par semaine).
Quelles sont les compétences requises ?
Aucune compétence spécifique n’est demandée. Chacun vient avec son expérience, le reste vous sera appris sur place.
On différencie plusieurs types de bénévoles :
Les bénévoles généralistes : N’ayant pas de compétences particulières en ornithologie, ils aident aux différentes tâches quotidiennes ou ponctuelles du Centre (accueil téléphonique, travaux de réfection…), s’occupent des oiseaux (nourrissage, hygiène, confort), participent à l’entretien des locaux…
Les bénévoles spécialistes : Qu’ils soient menuisiers, informaticiens, secrétaires, bricoleurs, animateurs, infirmiers, ils mettent leurs compétences au service des besoins du Centre afin d’aider de manière plus poussée ou d’améliorer le fonctionnement.
Les bénévoles soigneurs : Une partie des bénévoles (les plus assidus et selon les aptitudes propres à chacun) reçoit une formation en interne afin d’assurer les premiers soins et le suivi des oiseaux en l’absence des salariés. Ceux-ci sont formés selon les besoins du Centre et ne représentent qu’une petite partie de l’équipe bénévole.
Les bénévoles rapatrieurs : Bien que leur action s’arrête à l’entrée du Centre, elle n’en est pas moins essentielle. Leur mission est de récupérer un oiseau en détresse chez un découvreur et d’assurer l’acheminement jusqu’au centre (des relais entre 2 rapatrieurs sont possibles).
Intéressé.e.s ?
Pour devenir bénévole (sauf rapatrieur) au Centre de Sauvegarde, envoyez un email à . Nous vous invitons également à créer votre profil sur Mon Espace LPO afin d’être informé de toutes les actualités de votre LPO locale.
Pour devenir bénévole rapatrieur, remplir ce formulaire en ligne.
2. Devenir écovolontaire
Qu'est-ce que l'écovolontariat ?
L’écovolontariat est une activité de tourisme volontaire qui consiste à participer durant ses vacances à la préservation de la biodiversité (animale, végétale ou culturelle). L’écovolontaire est bénévole et ne peut recevoir de rémunération, au sens monétaire du terme, pour son action.
L’écovolontariat n’exige généralement pas de compétences en biologie ou écologie, même s’il reste un environnement privilégié pour pouvoir les appliquer.
L’écovolontaire offre de son temps, de son savoir, de sa motivation, de son énergie sans recevoir en contrepartie de rémunération. La plupart du temps il verse une contribution financière pour effectuer sa mission. L’écovolontariat est aussi source d’apprentissage, d’échange, de formation pour le volontaire et d’enrichissement personnel.
La durée des missions d’écovolontariat peut aller de quelques jours à plusieurs mois.
L'écovolontariat au Centre de sauvegarde
Pour être écovolontaire au Centre de sauvegarde LPO en Auvergne, il faut :
- Être majeur.e
- Être à jour dans ses vaccins
- Être très motivé.e !
Les missions sont variées :
- Nettoyer les cages et les volières
- Entretenir les locaux
- Assurer les permanences téléphoniques en l’absence de l’équipe de soins
Qu'est-ce que le Centre apporte aux écovolontaires ?
Le Centre met à disposition un logement 2 places (1 mois minimum, du lundi matin au dimanche soir).
Les horaires varient selon les saisons (9h-17h en hiver 5j/semaine, 8h-20h en été 7j/7). 2 jours de repos sont planifiés durant la semaine permettant de profiter des beaux paysages d’Auvergne !
Durant son séjour, l’écovolontaire acquiert de nombreuses connaissances, notamment en étant formé à l’élevage des jeunes et observant/assistant l’équipe de soigneurs lors de l’accueil et durant le suivi des oiseaux en soins.
Avec en récompense, la possibilité de participer aux relâchés des oiseaux réhabilités ! (en fonction des oiseaux accueillis, relâchés non réguliers)
Intéressé.e.s ?
Remplissez ce dossier de candidature et nous reviendrons vers vous !
Si nous n’avons pas d’offre de stage en cours, vous pouvez déposer une demande spontanée via ce formulaire en ligne.