Financement participatif : on a besoin de vous !

Notre projet est simple : pouvoir continuer de mener nos actions de protection des espèces les plus menacées en Auvergne-Rhône-Alpes.

La réalisation du projet elle, est plus complexe. Les espèces sont nombreuses, les missions variées, et les financements trop peu élevés pour être à la hauteur des enjeux actuels.

Aujourd’hui grâce à vos contributions, nous souhaitons poursuivre nos actions sur 6 espèces en danger dans la région :

Oiseaux des milieux agricoles

  • Le busard cendré : ce petit rapace niche au sol, parfois dans les champs cultivés et donc au péril de la vie de ses petits lors de la moisson ! → Depuis plus de 40 ans, la LPO protège les nids et sauve des centaines de busards.
  • Les pies-grièches : véritables sentinelles des milieux agricoles, ces oiseaux subissent de plein fouet la disparition des insectes, leurs proies de choix. → La LPO travaille en direct avec les agriculteurs pour la création d’aménagements naturels favorables à leur développement.
Poussins de busards cendrés © Philippe Gratteau / Pie-grièche grise © Yvan Martin

Rapaces menacés

  • Aigle de Bonelli : ce rapace est victime de collision et d’électrocution avec les dispositifs électriques. → La LPO est en lien avec les opérateurs pour protéger directement les sites dangereux.
  • Vautour percnoptère : ce rapace nécrophage est typique des milieux rupestres du sud de la région. → La LPO aide au maintien des populations en lien avec les agriculteurs.
Aigle de Bonelli © Vincent Palomarès / Vautour percnoptère © Ollivier Daeye

Espèces des zones humides

  • Loutre d’Europe : mammifère discret et farouche, la loutre d’Europe subit l’artificialisation des milieux aquatiques. → Mieux connaître les zones de présence de l’espèce permet à la LPO de mettre en place des actions concrètes pour sa protection (création de passages à faune par exemple).
  • Sonneur à ventre jaune : petit crapaud aux yeux en forme de cœur et au ventre jaune et noir, le sonneur à ventre jaune se reproduit dans les petites zones humides (mares, ornières…). → Avec la disparition de ces milieux, la LPO tente de maintenir les populations en créant des mares adaptées.
Loutre d’Europe © Getty Images / Sonneur à ventre jaune © Getty Images

→ Un objectif ambitieux, à la hauteur des enjeux. 

Description des postes de dépenses

La LPO mène déjà des actions de protection sur ces espèces, parfois dans le cadre de programmes déjà existants. Malheureusement, ces programmes sont souvent peu voire pas financés, et la LPO manque alors de moyens pour poursuivre ces actions essentielles à la survie des espèces. La baisse voire la suppression des fonds publics destinés à la LPO AuRA ont également impacté notre équilibre budgétaire, fragilisant la réalisation de certaines de nos actions.

Concrètement, la LPO fait quoi pour ces espèces ? Pourquoi ça coûte de l’argent ?

Pour les busards…

…la mission est on ne peut plus concrète : le danger des moissonneuses-batteuses approchant, les équipes de la LPO contactent les agriculteurs pour protéger les nids. Si ce n’est pas possible (pour des questions de calendrier par exemple), les poussins sont amenés en centre de sauvegarde pour la faune sauvage puis relâchés dans ce qu’on appelle des « taquets » : de grandes cages installées dans des friches ou autres milieux favorables, dans lesquelles ils sont nourris puis dont les portes s’ouvrent lors de leur prise d’indépendance. La LPO y suit quotidiennement les oiseaux jusqu’à leur départ. L’association travaille aussi à l’entretien des milieux favorables à l’espèce (friches, landes, marais…) pour que l’accueil des busards se fasse dans les meilleures conditions les années suivantes.

Pour + d’infos sur la campagne de sauvetage des busards cendrés, cliquez ici.

Pour sauver les pies-grièches…

…la LPO mène des actions de préservation et de restauration des habitats favorables à ces oiseaux : les haies. Directement en lien avec les agriculteurs ou les particuliers, l’association intervient sur les parcelles pour planter des haies et favoriser ainsi le retour des insectes. Elle soutient également les agriculteurs dans la réduction de produits phytosanitaires dans leurs pratiques, en améliorant la relation proie/prédateur grâce à des aménagements favorables au cycle de vie de tous les éléments de la chaîne alimentaire.

Pour + d’infos sur les actions en faveur des pies-grièches, cliquez ici.

La protection de l’Aigle de Bonelli…

…se fait à plusieurs échelles : la LPO est en lien direct avec les opérateurs du réseau électrique afin de partager les zones sensibles de l’espèce (site de nidification, parcours migratoire) et limiter ainsi les dangers liés à la collision avec les câbles électriques ou les électrocutions. Aussi, afin d’intervenir le plus en amont possible, des programmes de pose de balises GPS sur les poussins sont mis en place. Ainsi connus, les déplacements des oiseaux permettent une meilleure prise en compte des enjeux liés à leur cycle de vie.

En 2023, le suivi de l’espèce a permis de retrouver le même oiseau revenu en Ardèche 3 ans après ! Lire l’article ici.

Baguage d’un Aigle de Bonelli © M. Thibon

Pour maintenir les populations de vautours percnoptères dans la région…

…notamment dans le département de l’Ardèche, les équipes de la LPO sont en lien avec les agriculteurs pour créer des placettes d’alimentation. Pas glamour, le caractère nécrophage de ce rapace est pourtant tellement utile au nettoyage des cadavres d’ovins et bovins et donc à la limitation de la propagation des maladies ! En installant des placettes dans des endroits favorables, la LPO peut suivre l’évolution des oiseaux et espère une installation pérenne de l’espèce dans le secteur.

Petit récit d’une journée avec les équipes LPO sur les placettes d’alimentation, cliquez ici.

Florian Veau, salarié LPO, sur la placette d’alimentation © Joaline Baudouin

Pour protéger la loutre d’Europe…

la LPO travaille à la réduction ou à l’effacement des obstacles liés à sa circulation. Cela passe par le travail en lien avec les collectivités pour la création de passages à faune sous les routes, mais aussi à la prise en compte de l’espèce dans des projets d’envergure de barrage par exemple, qui fragmentent grandement l’habitat de ce mammifère friand de poissons.

Pour découvrir la loutre et notamment sa présence dans la Loire, cliquez ici.

Pour le sonneur à ventre jaune…

…la LPO AuRA mène deux actions principales : l’amélioration des connaissances avec l’identification des espèces via un protocole de capture / marquage / recapture pour suivre les espèces années après années, et la création ou la restauration de mares et ornières, zones humides essentielles à la reproduction de l’espèce. Ces projets se faisant principalement dans les zones forestières, la LPO est en lien avec l’ensemble des parties prenantes (propriétaires, communes, ONF…).

Malheureusement, toutes ces actions sont difficilement quantifiables en termes monétaire. Le temps salarié est la plus grande part de dépenses de ces projets. Certains projets nécessitent bien sûr aussi des dépenses externes (achat de bâches pour les mares par exemple), mais c’est principalement le temps humain et la mobilisation des équipes sur le terrain qui représentent un coût non négligeable de nos actions. 

Bénéficiaires finaux de la collecte

Vous l’avez compris, les bénéficiaires de ce projet, ce sont les espèces animales mentionnées plus haut et en danger !

La LPO Auvergne-Rhône-Alpes récoltera les fonds et s’en servira pour poursuivre les actions qu’elle mène déjà aujourd’hui pour la préservation de cette faune sauvage menacée… 

Notre association étant reconnue d’intérêt général, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts de 66%.

MERCI pour votre générosité !