L’homme, espèce architecte, modifie le milieu dans lequel il vit et son fonctionnement, en créant notamment l’écosystème urbain. Cet écosystème est favorable à l’homme, mais pas seulement. En effet, on retrouve dans nos villes une grande diversité de microsites d’accueil pour la biodiversité tels que les parcs, les jardins, les fissures des bâtiments, les caissons de volets roulants, les interstices sous les toitures et toute autre anfractuosité en général.
Les villes constituent donc un milieu favorable à de nombreuses espèces, dans les espaces végétalisés mais aussi au-niveau des bâtiments. La plupart des espèces liées au bâti bénéficient d’une protection apportée par le code de l’environnement. C’est le cas par exemple des martinets, des hirondelles, des moineaux ou encore de toutes les espèces de chauves-souris.
La prise en compte des enjeux liés à la présence de ces espèces protégées en milieu urbain est une problématique de plus en plus fréquemment rencontrée, notamment avec les rénovations thermiques des bâtiments.
Pour répondre à ces enjeux dans le cadre de la réalisation de projets, la LPO propose une formation d’environ 2h pour :
- se questionner sur la biodiversité en ville et les espèces potentiellement protégées,
- présenter le cadre règlementaire,
- informer sur la démarche de prise en compte des espèces protégées dans le cadre de la réalisation de projets
- échanger avec les interlocuteurs.
Deux formations de ce type ont été réalisées en 2024 par la LPO pour la préfecture de la Loire et pour l’EPASE (Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne). Chaque session de formation a rassemblé une trentaine de participants.
Contact : Maëline Escurat-Besset – 07 57 76 25 13