Le fractionnement des espaces naturels et le cloisonnement important des jardins limitent le déplacement des espèces ainsi que leur espace vital.
En créant des petits passages pour animaux entre tous les jardins de votre quartier et l’espace public, vous aidez à la création de véritables corridors écologiques. Ainsi, tout le monde pourra bénéficier d’une nature de proximité dans son jardin, comme le hérisson qui viendra manger les limaces et escargots !
Il est en effet devenu essentiel de lutter contre la fragmentation du territoire qui gêne ou empêche la libre circulation des êtres vivants : l’urbanisation et ses murs, les clôtures, les voiries.
Chacun peut, dans sa propriété, rendre des clôtures perméables ou encore mieux, ne pas en faire.
Attention aux ruptures de continuités écologiques
Les haies exotiques (thuyas, lauriers-cerises) forment des murs végétaux inhospitaliers. Pour séparer votre terrain de celui du voisin, plantez des arbustes locaux (sureaux, cornouillers, noisetiers). Leurs fleurs et fruits fourniront gîte et couvert aux papillons et oiseaux lors de leurs déplacements.
Lorsqu’elles sont chauffées par le soleil, les allées et cours goudronnées deviennent infranchissables pour les insectes et peu engageantes pour de nombreux petits mammifères.
Les murs et les grillages sont des obstacles infranchissables pour certains animaux.
Comment faire ?
Pour aider le hérisson et autres petits mammifères à aller et venir en toute liberté entre les jardins, vous pouvez utiliser un dispositif comme celui ci-dessous. Un espace de 5 à 10 cm suffit pour laisser passer un hérisson, 30 cm pour un blaireau. Attention cependant à ne pas ouvrir de passage vers la route !