Qui êtes-vous ?

Bertrand Montagny.

Quel est votre domaine d’activité (professionnel ou étudiant) ?

Je suis retraité de la fonction publique territoriale, j’étais jardinier.

Comment avez-vous découvert la LPO et il y a combien de temps environ ?

J’ai d’abord adhéré au CORA (centre ornithologique Rhône alpes) bien avant que l’association devienne une délégation LPO.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de donner de votre temps à la LPO ?

Depuis très jeune, je me suis intéressé à la nature et mon engagement a été pour moi une évidence.

Aviez-vous des connaissances naturalistes avant de vous engager en tant que bénévole avec la LPO ?

J’avais quelques connaissances naturalistes mais j’ai pu grandement les améliorer au sein de la LPO.

Quelle a été votre première action avec l’association et quelle(s) action(s) effectuez-vous actuellement ?

Il m’est très difficile de me souvenir d’une en particulier car je  me suis investi dans la plupart des actions de la LPO. A l’heure actuelle, je me consacre en grande partie à la gestion de notre terrain de la Sapia, espace de 12 hectares que l’association a acquis en 2012 au cœur du parc du Pilat et dont je suis le référent.

Comment votre parcours de bénévole à la LPO a-t-il évolué ?

Au tout début, j’ai beaucoup appris au contact des autres bénévoles plus âgés. Mais au fil des années j’ai acquis une certaine assurance me permettant de tenir des conférences, d’organiser des sorties, etc.

Qu’est-ce que vous apporte ou vous a apporté cette expérience ?

Beaucoup de plaisir à l’observation du vivant me permettant de constater que nos concitoyens ont des connaissances naturalistes très lacunaires pour ne pas dire inexistantes.

Un souvenir ou une anecdote à partager ?

Mes souvenirs sont légion mais un en particulier me vient à l’esprit : c’était par une chaude journée du mois d’août à la Sapia. Ce jour-là nous devions mettre fin au pâturage de nos trois vaches sur notre terrain. Après de moult péripéties pour les rassembler, nous étions prêts à pouvoir les monter dans le véhicule de transport. Malheureusement, l’une d’elle marchât sur un nid de guêpes provoquant une panique générale, supprimant de fait, tout espoir de pouvoir faire le transfert. Au même instant éclata un orage nous trempant jusqu’aux os. Le retour en voiture avec Joel se fit avec le chauffage tant nous étions transis.

Avez-vous un message à faire passer ?

Je souhaiterais que beaucoup de personnes nous rejoignent à la LPO : plus nombreux, plus forts pour protéger la biodiversité.