
Portrait de bénévole

Qui êtes-vous ?
Elsa Francès.
Quel est votre domaine d’activité (professionnel ou étudiant) ?
Designer.
Comment avez-vous découvert la LPO et il y a combien de temps environ ?
J’ai découvert la LPO dans les années 2000, sur un salon du développement durable, en région parisienne.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de donner de votre temps à la LPO ?
Depuis ma jeunesse, les oiseaux représentent un lien profond avec la nature et le monde sauvage. C’est sans doute pourquoi j’ai eu un véritable coup de cœur pour la LPO.
Étant donné que la protection de la biodiversité et du monde sauvage est pour moi une priorité essentielle, j’ai naturellement décidé de rejoindre cette association en tant que bénévole.
Aviez-vous des connaissances naturalistes avant de vous engager en tant que bénévole avec la LPO ?
Je n’avais aucune connaissance naturaliste avant de m’engager.
Quelle a été votre première action avec l’association et quelle(s) action(s) effectuez-vous actuellement ?
Ma première action a été de coller des timbres… Aujourd’hui, je suis déléguée territoriale à la LPO AuRA DT Loire, je coordonne le réseau des Refuges LPO des particuliers pour la Loire et j’interviens aussi très ponctuellement en centre de soin Faune sauvage dans un autre département.



Comment votre parcours de bénévole à la LPO a-t-il évolué ?
Depuis très longtemps, je souhaitais m’engager auprès de la LPO. Mais lorsque j’ai eu le temps de m’investir, je n’ai pas osé prendre contact immédiatement. Je n’avais aucune connaissance naturaliste et je ne voyais pas comment être utile. Puis peu à peu, en commençant par des actions très basiques, en participant à des groupes de travail, en menant des actions concrètes comme accueillir du public, gérer des projets, monter des stands, écrire des textes etc., j’ai pris mes marques.
Il y a des choses que je savais faire du fait de mon métier, d’autres que j’ai appris sur le tas grâce au travail d’équipe. C’est aussi grâce à ce travail collectif avec les autres bénévoles et au contact des salariés, que je développe en permanence mes connaissances naturalistes.
Qu’est-ce que vous apporte ou vous a apporté cette expérience ?
Cette expérience m’a permis d’agir concrètement, de voir immédiatement des résultats sur le terrain, d’apprendre beaucoup de choses au contact des bénévoles et des salariés. Elle m’apporte le satisfaction d’agir avec des personnes dont je partage les convictions. C’est pour moi une forme de militantisme.
Un souvenir ou une anecdote à partager ?
Dans les années 2000, j’avais emmené mon fils sur un salon du développement durable et nous avions découvert un stand de la LPO. Une bénévole nous a reçu longuement et nous a parlé des rapaces. Elle a même offert à mon fils une collection de plume. Quelques temps plus tard, mon fils choisissait de faire un exposé sur les pelotes de réjection à sa classe et aujourd’hui adulte, il travaille pour la sauvegarde de la biodiversité marine… Cette bénévole a eu un rôle tellement important dans notre vie !
Avez-vous un message à faire passer ?
La biodiversité et le monde sauvage sont en péril du fait de l’activité humaine et du changement climatique : c’est une crise inédite. Nous devons nous rassembler, spécialistes et non spécialistes, pour agir concrètement, en agissant en réseau, autour de nous et à plus grande échelle.
Il n’y a pas besoin d’être naturaliste pour comprendre les systèmes généraux et ce qui respecte réellement le vivant. Il s’agit simplement de se reconnecter et de s’émerveiller.
Donc, n’hésitez pas, rejoignez nous car il s’agit de sauver la vie !