Qui êtes-vous ?

Laurent Goujon

Quel est votre domaine d’activité (professionnel ou étudiant) ?

Je suis artisan menuisier.

Comment avez-vous découvert la LPO et il y a combien de temps environ ?

J’ai adhéré au CORA Loire (association d’ornnithologie précédant la LPO) à 14 ans en novembre 1989.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de donner de votre temps à la LPO ?

Je pense que c’est en premier lieu ma passion pour les oiseaux conjuguée à la rencontre d’ornithologues chevronnés qui m’ont accueilli chaleureusement dans la petite association qu’était le CORA Loire. Cela a été l’occasion de découvrir la grande diversité des oiseaux que je ne soupçonnais pas, d’abord dans le département de la Loire (étangs du Forez, col de Baracuchet), puis ailleurs en France (Camargue, Lac du Der, Causse-Méjean, littoral Atlantique…). Ces découvertes m’ont permis de me rendre compte de la fragilité de certaines espèces et certains milieux, ainsi que la complexité des liens entre tous les éléments de la nature, leur utilité, et la nécessité de les protéger.

Aviez-vous des connaissances naturalistes avant de vous engager en tant que bénévole avec la LPO ?

Non car j’étais jeune adolescent. J’ai d’abord appris au contact des naturalistes de l’association et aussi de manière autodidacte en observant la nature et en lisant des ouvrage de référence (Paul Géroudet, Robert Hainard…). Après le BAC, j’ai complété ma formation en intégrant un BTS GPN, à la suite duquel j’ai travaillé à la LPO environ 10 ans.

Quelle a été votre première action avec l’association et quelle(s) action(s) effectuez-vous actuellement ?

Ma première action a été de réaliser quelques illustrations pour le bulletin de liaison « infornithos » du CORA Loire.
Aujourd’hui, je coordonne le groupe de bénévoles qui suivent des couples de Circaète Jean-le-Blanc, j’anime quelques sorties sur le terrain et conférences. Je participe également au programme STOC EPS.

Comment votre parcours de bénévole à la LPO a-t-il évolué ?

En fonction de mes possibilités, je me suis toujours impliqué comme bénévole à la LPO, avec des périodes plus ou moins fastes, vie de famille et contraintes professionnelles obligent…

Qu’est-ce que vous apporte ou vous a apporté cette expérience ?

Des nombreuses rencontres, des amitiés, l’apprentissage de l’observation de la beauté du vivant. Et aussi probablement sortir de ma timidité pour aller vers les autres expliquer les valeurs que nous portons à la LPO, partager mes connaissances et ma passion pour la nature.

Un souvenir ou une anecdote à partager ?

Il y en a tellement ! Pour un naturaliste, je crois que les moments les plus forts sont ceux qui sont les plus inattendus comme l’observation de mon premier Vautour percnoptère en Ardèche au début des années 90, ou encore celle d’une Chouette de Tengmalm à l’entrée de son nichoir dans les monts du Forez. Sans nul doute le plus fort émotionnellement a été la rencontre avec un Ours brun dans les Abruzzes en Italie.

Avez-vous un message à faire passer ?

Continuons à expliquer que l’avenir de l’homme est étroitement liée avec celui de notre environnement.