Régulièrement observés depuis une dizaine d’année en Auvergne, différentes espèces de vautours y trouvent les ressources nécessaires pour s’alimenter ponctuellement sans toutefois bénéficier des conditions requises pour nicher, comme c’est le cas du Gypaète barbu.
Du fait de leur régime alimentaire peu commun, les vautours se chargent d’éliminer rapidement les carcasses, évite la propagation dans l’environnement de certains pathogène et permettent ainsi un équarrissage naturel. On dit que ce sont des culs-de-sac épidémiologiques. Le comportement des vautours est cependant encore mal connu. « Ils sont très grands, peuvent être nombreux, ils se querellent bruyamment quand ils nettoient une carcasse. Ainsi, on peut mal interpréter ce que l’on voit et penser à tort qu’ils ont causé la mort de l’animal. » C’est pourquoi il est important de faire de la sensibilisation sur le comportement de ces espèces.
Grâce au life GYP’ACT, la LPO bénéficie de financements pour la réalisation de différentes animations tout au long de l’été auprès du grand public dans le Puy-de-Dôme, le Cantal et la Haute-Loire sous la forme de point d’observation ou de balade commentée. Des temps de sensibilisation dans les écoles arrivent aussi prochainement. L’occasion rêvée d’en apprendre plus sur les mœurs du Gypaète barbu et de ses congénères. Ces actions ont pour objectif à long terme de faciliter dans nos départements l’acceptation de ces grands planeurs auprès de différents publics allant des scolaires aux acteurs du territoire.