Les cris des martinets résonnent dans nos villes dès le mois de mars jusqu’à la fin de l’été. Ces espèces protégées cohabitent avec nous au niveau des cavités des bâtiments et doivent être considérées ans les projets. Sur Saint-Etienne, la résidence de Tarentaize II sur laquelle ont été recensés 166 sites de reproductions de martinets à ventre blanc et 82 sites de reproduction de martinets noir, fait l’objet d’un projet de rénovation avec destruction de deux immeubles abritant des nids.
Le 12 juin et 18 septembre, dans le cadre du Plan de sauvegarde des martinets, le service Ville d’art et d’histoire de la Ville de Saint-Etienne et la Ligue pour la protection des oiseaux ont organisé des pauses patrimoine sur le quartier de Tarentaize pour faire découvrir la prise en compte des martinets dans la réalisation du projet avec la participation d’Habitat métropole et de Bouygues. Ces visites, organisées du temps de midi sur une durée d’une heure, ont permis de faire découvrir cette problématique à des petits groupes de 20 personnes. C’est donc directement au cœur d’un grand projet de rénovation urbaine que les martinets et leur prise en compte ont été présentés. Ce réel cas pratique de grande ampleur illustre à la perfection la conciliation de la biodiversité et des problématiques liées au bâti. Il est également vecteur d’innovations techniques qui permettent de préserver les martinets comme par exemple la création de nichoirs quintuples à martinets à ventre blanc.