En 2015, la DDT Isère (Direction départementale des territoires) et la LPO de l’Isère ont établi un partenariat pour limiter l’impact écologique de la destruction des trois anciens établissements hospitaliers implantés à Saint-Hilaire-du-Touvet sur le plateau des Petites Roches.

Dans le cadre des mesures compensatoires, ce partenariat a déjà mené à l’installation d’une tour à hirondelles dans le parc Jean-Claude Paturel à Crolles (voir LPO Info n°61, page 15) et au réaménagement du transformateur de Rocheplane en « chiroptière », pour accueillir les chauves-souris du secteur (voir LPO Info n°61, page 15).

Dans le prolongement de ces travaux de renaturation des anciens hôpitaux, deux mares ont vu le jour cet été.

En effet, sur le plateau des Petites Roches, il a été observé une zone plus que favorable à la création d’une mare : l’arrivée d’une petite source d’eau depuis la montagne, sans aucune gestion de son tracé et de sa direction. La « sourcette » coulait le long de la route avant d’atteindre une prairie. Dans le cadre des mesures compensatoires mentionnées plus haut, cette prairie est destinée à devenir une prairie de fauche, et a donc besoin d’être assez sèche.

L’idée a alors été de construire deux mares pour pouvoir capter l’eau de cette petite source et remplir ainsi les mares.

Après validation de la DDT et l’accord de Vinci Construction pour le prêt de la pelleteuse, le chantier a pu démarrer.

Le chantier a eu lieu le 30 juillet 2019. La pelleteuse a ainsi formé les deux trous pour les mares : le premier de 20 m² et 60 cm de profondeur, et le deuxième, un peu plus bas, de 110m2 et 100 cm de profondeur.

Avec un sol argileux comme c’est le cas sur cette zone, l’étanchéité se fait naturellement et la pose de bâches n’a donc pas été nécessaire.

Par ailleurs, l’eau de la petite source a été captée et est envoyée dans la première mare. Une fois la première mare remplie, elle se versera dans la seconde mare.

Bonne nouvelle pour la biodiversité !

La création de mares est une opportunité extraordinaire pour la biodiversité. Les mares permettent à la faune et à la flore de se développer, en y trouvant gîte, nourriture, et zone de ponte. D’ailleurs, dans ce secteur, on y voit la grenouille rousse se reproduire !

Grenouille rousse – LPO

Pour préserver leur équilibre écologique et biologique, les mares ne doivent en aucun cas être remplies de poissons, au risque de détruire toute la biodiversité qui s’y est installée.

Nous vous remercions pour votre vigilance et vous souhaitons de belles observations autour de ces mares !