Salut les ami·e·s !
Le 24 mars, j’ai eu la visite de mes copains de la LPO, de FNE, Stop au barrage, Jérôme Grausi maire de Saint-Romain-de-Jalionas et Albane Colin conseillère régionale de l’Ain.
Tout ce beau monde était accompagné par les sympathiques kayakistes de AUPER (association des usagers des plans d’eau et des Rivière) avec à leur tête Yannick Véricel.
Parmi les nombreuses huttes de Castors présentes sur le linéaire qui démontrent la présence de ce mammifère, ils ont admiré de magnifiques ripisylves, des forêts alluviales, des berges naturelles, des zones de graviers… bref, un écosystème riche et varié.
Ils ont découvert d’une autre manière le fleuve Rhône, mon habitat mais aussi celui de quantité d’espèces de mammifères, de végétaux et d’oiseaux : harles, milans, cormorans, canards… dont plusieurs chevaliers cul-Blanc et guignette.
Alors cette fois, j’ai décidé de vous présenter mon ami le Chevalier Cul-Blanc.
C’est un petit limicole aux pattes gris-jaune et au bec droit, de longueur moyenne.
Espèce paléarctique à distribution boréale, il déborde localement sur les zones tempérées et subarctiques.
Majoritairement gris avec la poitrine et la tête striées de gris-brun, le dessus est sombre nettement démarqué du ventre blanc. En vol, le croupion blanc éponyme contraste avec les ailes sombres uni et la queue barrée de noir.
En halte migratoire lors de la visite de mes ami·e·s, il se dirige vers la Scandinavie, Russie, Biélorussie, pays Baltes, Pologne, Sibérie orientale, où il fréquente les rives des lacs, étangs, fleuves, zones humides végétalisées à la recherche de nourriture (mollusques, crustacés, insectes) sur des fonds vaseux et pierreux.
Espèce protégée, il sera victime de la construction du barrage Rhônergia qui réduira encore les zones propices à sa migration et à son alimentation, et contribuera hélas à la diminution des effectifs plutôt stable aujourd’hui.