Mais qui est-ce… ?

Je m’appelle Lou SAYD et j’ai 25 ans. Récemment diplômée du Master Sciences de la Biodiversité de Lyon, mon service civique au sein de la LPO consiste à suivre la nidification des Milans royaux dans le département de la Loire durant toute la saison de reproduction. Il y a d’abord un travail de recherche de nids dans les secteurs connus, puis un suivi des accouplements et de la couvaison pour terminer sur le comptage des jeunes à l’envol. Nous avons pour le moment 14 nids actifs : 8 dans les Monts du Lyonnais Sud (dont deux nouveaux couples par rapport à l’année dernière), 2 dans les Monts du Pilat, 1 dans la vallée du Gier et 3 dans les Gorges de la Loire avec une quinzaine de naissances ! Reste encore à confirmer la reproduction de certains couples, prospecter de nouveaux secteurs et tenter de trouver les couples qui changent de site de nidification d’une année sur l’autre. A titre de comparaison, nous avions 17 nids actifs sur les mêmes zones l’année dernière.

Ce service civique est une réelle opportunité pour moi car il me permet de consolider mes connaissances en ornithologie, je m’entraîne à reconnaître les oiseaux à la vue et au son, mais aussi d’agir concrètement pour la protection d’une espèce particulièrement en danger dans notre région. A terme, je souhaiterai pouvoir m’investir plus amplement en devenant chargée d’études en ornithologie et chiroptérologie.


Je m’appelle Frank GOUTAUDIER, j’ai 21 ans et ma passion pour la faune et la flore est à l’origine de ma volonté d’agir en faveur de l’environnement. C’est dans cet objectif que je réalise un Master Biodiversité Ecologie Evolution à Lyon, ainsi qu’un stage au sein de la LPO Loire concernant le suivi des busards cendrés (Circus pygargus). Celui-ci vise à protéger cet oiseau relativement rare dans le département (une quarantaine de couples), où il faut d’abord repérer où les individus se cantonnent. Puis selon où ils s’installent, la LPO intervient, puisqu’aussi original que ceci puisse paraître, c’est un rapace qui niche au sol. Il est donc vulnérable aux machines agricoles dans les parcelles cultivées, ce pourquoi la protection des nids est nécessaire. Pour l’instant ce sont une dizaine de couples dans le Jarez, une autre dizaine dans les monts du Lyonnais, 4 dans les monts du Forez et à peu près autant dans le Pilat qui ont été repérés. Cette saison commence timidement mais le constat est le même dans les départements voisins, alors on espère que ceci va s’améliorer durant les semaines à venir…