Oui, la période d’observation de votre suivi influence la diversité en espèces et le nombre de contacts. Les oiseaux sont généralement plus actifs tôt en journée, cherchant de la nourriture après leur nuit d’hiver.
Bien sûr, le temps qu’il fait modifie sensiblement le nombre d’oiseaux que vous verrez jour après jour. Une vague de froid ou la présence de neige au sol engendre aussitôt un afflux aux mangeoires :
Tous les sites d’observations, même en ville, sont valables. Une mangeoire sur un rebord de fenêtre d’appartement urbain suffit.
Lors de votre inscription, vous pourrez décrire le type de "jardin" où vous observez. Ce facteur sera pris en compte dans les analyses et synthèses.
Il n’y a pas que les grands parcs qui méritent un suivi, bien au contraire, un nombre varié de configurations nous intéresse à la campagne comme en ville.
Notre but est de mieux connaître la faune dite "commune", par l’intermédiaire d’un programme simple de "science participative" accessible et ouvert à tous. Des suivis similaires existent déjà pour les papillons des jardins en France, ou pour les oiseaux mais pour l’instant seulement en Grande-Bretagne, aux USA ou au Canada... Un nombre élevé de sites de suivi est nécessaire pour assurer la validité des résultats.
Nous souhaitons, sur le long terme, déterminer les tendances d’évolution au fil des ans des populations de faune des jardins à travers toute la région de manière à répondre à ce type de problématiques :
C’est la combinaison d’informations locales provenant de nombreux participants qui permet de tirer des conclusions statistiquement fondées et de fournir une vue d’ensemble fiable.
Les résultats peuvent ensuite être décomposées à l’échelle départementale, ou d’une ville, pour dégager des tendances plus locales. Nous ignorons par exemple beaucoup de choses sur les effectifs de pigeons domestiques ou de moineaux en ville.
Une cartographie des espèces pour visualiser leur abondance et leur répartition n’est possible qu’avec de nombreux sites de suivi.
Nous n’envisageons pas de compter tous les oiseaux de la région, une tâche impossible, mais d’échantillonner une partie des effectifs, de la même manière aux mêmes endroits chaque année.
Ce protocole permettra donc de déterminer des répartitions, des vagues d’arrivées et de départ, des changements de tendances temporelles...
Vous n’avez pas besoin de noter ce facteur. En effet, sur de longues périodes et à travers un vaste réseau de suivi, les fluctuations climatiques apparaissent comme étant un simple facteur de bruit aléatoire puisque l’on réalise des comptages dans toute une gamme de conditions météorologiques. Les effets de la météo sur le long terme ne se voient plus.
En revanche, les effets de la météo sont intéressants à analyser sur le court terme, mais des archives climatiques sont disponibles par ailleurs.
Non, car vous êtes nombreux à participer au suivi, et d’autres observateurs avec davantage d’espèces viennent équilibrer les cumuls. Cela n’affecte donc pas les résultats d’ensemble. L’existence d’un faible nombre d’espèces dans un endroit donné est en soi un résultat intéressant !
Nos voisins britanniques ont mis en place un programme de ce type bien avant nous. Leur précieuse expérience dans ce domaine démontre l’intérêt particulier de ce type de suivi par rapport aux autres protocoles :
Ce suivi est donc un formidable outil collectif d’analyse et de diagnostic de la faune qui nous entoure au quotidien.
C’est aussi le moyen de faire découvrir à tous la richesse faunistique de proximité.